Chaque dimanche, retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.
Fruit de la collaboration entre Civic Nation, une ONG américaine qui oeuvre dans le domaine de la « civic tech » et Huge, une agence de design, Up Next est un service d’envoi de messages textes pour aider les lycéens à se préparer à l’entrée à l’université. Up Next agit en effet comme un outil de rappel par le biais de notifications (rappel de la date d’envoi des candidatures pour une université ou encore de la date d’un forum étudiants par exemple). Ne cherchant pas à reproduire une figure autoritaire ou paternaliste, le service s’apparente plutôt à un assistant personnel virtuel.
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Lorsque je travaillais en tant que collaboratrice, je devais rechercher beaucoup d’informations sur les parlementaires, et là, franchement, rien n’était simple : si tout existe à divers endroits, il fallait rechercher, vérifier, compiler et ça prenait non seulement un temps fou, mais c’était hyper pénible à tenir à jour. Une nouvelle commission, une nomination, un débat majeur et tout est à revoir !
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Projet Arcadie est une base de données en ligne, accessible sur abonnement, où pour chaque sénateur ou député, tu vas non seulement retrouver les infos standards, mais surtout ce sur quoi il travaille, par exemple, dans quelles commissions, quels sujets ont sa faveur, quels sont ses mandats, sa profession … On dit également qui est dans son équipe.
Initialement lancé autour de la question des logiciels, ce forum a rapidement rassemblé une communauté de contributeurs venus de l’administration ou de la société civile : de nombreuses discussions se sont ouvertes sur le site autour de catégories telles que logiciel libre et secteur public, technologies ou encore ouverture des codes source… et ont pu se prolonger à l’occasion d’un premier atelier ouvert le 26 février 2016.
Equipée de nombreux outils de concertation et de co-construction de ses politiques locales, la Ville de Paris veut faire en sorte que ses élus et ses agents s’emparent de la démarche participative. La mairie vient de publier à cet effet un « Guide méthodologique de la participation à la Ville de Paris ».
Nul doute que cette élection 2017 sera donc encore plus buzzante et nourrie de nombreux nouveaux effectifs des jeunes partis, totalement à l’aise avec le fait et l’outil social media. Chaque candidat a vertu à se doter de son spin-doctor du web et du social media (j’y reviendrai dans une note spécifique). Mais cela ira aussi en frontal contre les prises de positions sociétales, comme celle récente sur le blocage de Twitter et Facebook. Ou même plus directement contre les propositions d’animation médiatique touchant la primaire, surtout quand elles émanent d’experts du sujet à droite comme Thierry Solère.
De même, pour la première fois, la réponse des politiques, en l’occurrence du gouvernement, est désincarnée. Ce n’est pas la ministre qui prend la parole sur Internet mais un objet : la loi elle-même qui, comme une personne physique, a son compte Twitter et répond à ses interlocuteurs. Incontestablement, on assiste à quelque chose d’inédit : pour la première fois, mobilisation et réponses gouvernementales sont numériques.