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Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #19

31 mai 2016 • By

Chaque dimanche (et cette semaine, toujours plus à la bourre, le mardi), retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.

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Risque de déconnexion et de renforcer l’opposition citoyens/institutions – La Tribune

Enfin, de nombreux observateurs mettent en garde contre les « risques » des Civic Tech. Notamment celui de créer une nouvelle fracture en laissant hors de cette « révolution démocratique » les populations les plus précaires, moins connectées, ainsi que les non-technophiles. Ce qui est un peu le cas aujourd’hui.

« Au-delà du fait que de nombreuses Civic Tech se concentrent sur la forme plus que sur le fond – contrôler l’action des élus, comparer les programmes, mettre en place le vote électronique… -, beaucoup ont une vision naïve du citoyen parfait, prêt à s’impliquer et à donner de son temps pour comprendre la politique« , estime le sociologue Dominique Cardon.

Démocratie participative : à l’aube d’importantes élections, la Civic Tech se lève – Connexité

De la représentation à la participation. Du lien brisé à la reconnection du citoyen et du politique. A l’heure où la fracture entre gouvernants et gouvernés est de plus en plus apparente, la Civic Tech peut devenir le ciment d’un édifice démocratique plus juste, plus efficace et plus serein. En effet comme le site CivicTechno l’affirme, la Civic Tech a le potentiel “d’élargir massivement le nombre de participants à la décision publique (une réponse à l’abstention toujours plus grande), d’éclairer l’avis des citoyens, de co-construire des politiques publiques plus efficaces et d’accélérer le processus démocratique avec la technologie”.

 

Entretien avec Audrey Tang, figure de proue du hacking civique à Taïwan – Atelier des médias

Le contexte politique de Taïwan est fortement lié à l’intérêt que porte Audrey pour les questions de citoyenneté. Internet est né seulement trois ans après la fin de la loi martiale, qui donnait au président chinois le pouvoir de contrôler Taïwan et ainsi d’empêcher toute opposition de s’exprimer. Les premières élections taïwanaises au suffrage universel direct n’ont lieu qu’en 1996, avec l’élection de Lee Teng-Hui. En fait, à Taïwan, l’Internet est né en même temps que la démocratie. Pour Audrey, c’est cela qui fait toute la différence entre un digital native européen et un digital native taïwanais.

 

2017 : les Civic Tech à suivre pour la primaire et la présidentielle – La Tribune

Conséquences de la crise profonde du politique et de l’essor de la scène startup française, ces initiatives de citoyens engagés ou d’entrepreneurs en quête de sens entendent redonner du pouvoir aux citoyens. Casser la verticalité du rapport entre les élus et le peuple pour créer une démocratie 2.0, plus participative et éclairée. A l’approche de la primaire de la droite de novembre 2016, mais surtout des élections présidentielles et législatives de 2017, de nombreuses plateformes se sont renforcées ou ont vu le jour ces derniers mois. Et elles comptent bien peser sur le scrutin. Tour d’horizon.

 

#Mardigital : la soirée consacrée aux “Civic Tech” par Axelle Lemaire et Claude Bartolone – Le Drenche

6 start-up civiques ont été mises sous les feux des projecteurs : Voxe.org, la Fabrique de la Loi, Parlements et Citoyens, Tell my city, Belem et Fullmobs. Toutes plus inspirantes les unes que les autres, elles sont représentatives de la civic tech par leur dynamisme et les résultats concrets qu’elles ont déjà obtenus à grande échelle.

La soirée était animée par Jean Massiet, d’Accropolis, la chaîne Youtube dédiée à l’actualité politique et parlementaire française.

La Ministre Axelle Lemaire a également évoqué des pistes pour le futur des Civic tech : la question du statut juridique, certainement quelque part entre une entreprise et une association, la question du financement et du modèle économique, l’idée d’un lieu ouvert qui pourrait accueillir ce type d’initiatives, etc.

Au delà des thèmes abordés, passionnants, beaucoup de personnalités politiques et médiatiques ont été surprises de l’énergie dégagée par les acteurs de la Civic tech. C’est probablement une des caractéristiques de cet écosystème : les initiatives sont extrêmement complémentaires, et elles forment ensemble un tout cohérent.

La révolution démocratique sera numérique ou ne sera pas“, disait Axelle Lemaire.

 

 


Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #14

24 avril 2016 • By

Chaque dimanche, retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.

Les liens Civic Tech de la semaine #14 CivicTech

Gouvernement ouvert : la France met l’accent sur le numérique et la contribution citoyenne – Modernisation de l’action publique

Gouvernement ouvert PGO

La France encourage les alliances entre l’administration et la société civile en misant sur les technologies numériques, dont les approches sont déjà mises en œuvre avec l’open data, pour bâtir un gouvernement ouvert. Cette volonté se traduit dans plusieurs engagements de son plan d’action national pour la période 2015-2017, notamment en matière de coproduction législative.

Mexico City is crowdsourcing its new constitution using Change.org in a democracy experiment – Quartz

Voces ciudadanas en la nueva Constitución de la CDMX

Mexico City just launched a massive experiment in digital democracy. It is asking its nearly 9 million residents to help draft a new constitution through social media.

 The crowdsourcing exercise is unprecedented in Mexico—and pretty much everywhere else. Chilangos, as locals are known, can petition for issues to be included in the constitution through Change.org (link in Spanish), and make their case in person if they gather more than 10,000 signatures. They can also annotate proposals by the constitution’s drafters via PubPub, an editing platform (Spanish) similar to Google Docs.

The idea, in the words of the mayor, Miguel Angel Mancera, is to “bestow the constitution project (Spanish) with a democratic, progressive, inclusive, civic and plural character.”

13 propositions pour une version améliorée de l’État, sa posture et son équilibre démocratique – Renaissance numérique

Démocratie : mise à jour

Alors que fleurissent les initiatives de réinvention de la politique, « En marche » d’un côté, « Nuit debout » de l’autre, le think tank Renaissance Numérique délivre « 13 propositions pour une version améliorée de l’Etat, sa posture et son équilibre démocratique » dans le livre blanc : Démocratie : mise à jour.

Paru le 18 avril 2016, ce rapport présente les opportunités qu’offre le numérique pour faire évoluer l’Etat et la démocratie vers davantage de transparence et de représentativité. Il se présente comme une feuille de route nécessaire pour tout décideur politique qui souhaite faire évoluer son mode de gouvernance.

Nuit Debout : mais qui contrôle le site NuitDebout.fr ? – Numerama

Le site Nuit Debout

Au-delà de l’intérêt porté au mouvement, le site nuitdebout.fr a attiré notre curiosité lorsque l’on a découvert au hasard d’une recherche WHOIS que le nom de domaine avait été acheté par une agence de communication parisienne, RAIZ.

Or cette appropriation fait grincer des dents malgré tout. Julien Bayou est Conseiller régional d’Île-de-France et porte-parole d’EELV. Co-fondateur de Génération précaire et du collectif Jeudi Noir, il est l’un des pionniers du mouvement Nuit Debout. Au détour d’un débat sur la place de l’éducation et de la censure dans la démocratie, sur la place de la République, il nous confie qu’il n’est pas un grand fan de l’initiative.

« Plus jamais de loi Travail, c’est-à-dire sans concertation alors qu’elle concerne tout le monde », explique Mounir Mahjoubi – L’Usine Digitale

Vous ne travaillez pas sur la démocratie, l’engagement numérique, alors qu’avec Nuit debout ou la mobilisation contre la loi Travail, on voit bien de nouvelles formes émerger. Pourquoi ce paradoxe ?

Nous avons un chantier sur ce sujet, puisque nous allons dresser le bilan de l’expérimentation sur la loi République numérique. Nos travaux s’inscriront dans la présidence française de l’Open Government Partnership (OGP) qui s’ouvrira à l’automne.

Il faut consulter les Français sur les lois qui les concernent vraiment, car il y a une vraie envie, un vrai besoin de participation. J’ai envie de dire « plus jamais de loi Travail ! », c’est-à-dire une loi qui concerne tout le monde et pour laquelle on ne consulte personne. Je ne dis pas que c’est une bonne ou une mauvaise loi. Je ne me prononce pas sur ce sujet. Mais je regrette qu’on n’ait pas organisé une consultation à son sujet.

La “démocratie liquide” ou comment repenser la démocratie à l’âge numérique – Frédéric Martel

Comment améliorer la démocratie ? Quels outils pour permettre aux citoyens de participer ? Comment voter, décider, choisir, pétitionner en ligne ? “Démocratie liquide”, “démocratie participative”, “démocratie 2.0” : autant d’expressions qui permettent de penser non pas contre la démocratie mais pour une meilleure démocratie. Des associations, des collectifs, des mouvements, de nouveaux outils nous aident aussi à imaginer ces solutions post-démocratiques.

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Montréal s’associe avec Google pour se débarrasser de ses bouchons de circulation – Branchez vous

En échangeant des données en temps réel avec Waze, Montréal souhaite améliorer la circulation sur son réseau automobile.

Selon Radio-Canada, la ville de Montréal a conclu une entente à coût nul avec l’application Waze dans le cadre d’un programme de collaboration entre la division de Google et les grandes villes.

D’un côté, Montréal transmettra à Waze les données compilées des caméras, capteurs et radars installés sur son réseau, en plus d’informations liées aux événements prévus au calendrier et des chantiers de construction planifiés sur ses routes. De l’autre, Waze transmettra les données fournies par les 103 000 utilisateurs montréalais qui seront acheminées au Centre de gestion de la mobilité urbaine de Montréal, où les employés de la ville contrôlent notamment les centaines de feux de circulation.

Un député veut que les internautes soient consultés sur chaque projet de loi – NextInpact

Alors que la France accueillait hier le sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert (ou « OGP »), le député Patrice Martin-Lalande déposait au même moment une proposition de loi organique visant à rendre la consultation des citoyens obligatoire, via Internet, pour tous les projets et propositions de lois.

«En marche» : le bébé du ministre Macron fait ses premiers pas – Liberation

Le parti a débuté samedi la formation de ses «marcheurs», qui devront en mobiliser d’autres selon un principe d’enrôlement pyramidal inspiré de la campagne d’Obama. Objectif : rencontrer le maximum de Français d’ici l’été.

Démocratie participative : de Paris à Reykjavik, des outils au service des citoyens – La gazette des communes

Les initiatives de collectivités territoriales visant à permettre aux citoyens d’exprimer leurs souhaits quant à l’aménagement ou au fonctionnement des services de leurs villes, se multiplient. Paris ou Nantes en France, Reykjyavik à l’étranger, ont mis en place des outils participatifs permettant à leurs habitants de s’exprimer.

Reboot démocratique : pour une démocratie directe augmentée – Les Echos

Il serait illusoire de penser que dans cette France 2020, chaque citoyen serait à même de devenir, en quelques jours de formation, un expert raisonné, crédible et légitime. D’où l’idée de combiner le régime de démocratie participative avec un réseau dynamique de pôles d’expertise, véritables communautés d’experts internationaux habilités à formaliser des recommandations à l’attention des citoyens réunis en « délibérantes », sur des sujets de politique intérieure (via Webcast, visio-conférence, etc.).

La France sous pression sur la gouvernance ouverte – Contexte

Le besoin de créer des liens entre l’État et la société civile, qui est au cœur du projet du partenariat, reste fort en France. Les administrations sont encore frileuses face aux activistes.

Lors de son intervention au lancement de la présidence française du PGO, mercredi 20 avril, la ministre de la Fonction publique, Annick Girardin, n’a pas évoqué la collaboration avec la société civile dans ses axes de travail, montrant ainsi, en creux, une absence d’intérêt pour ce qui est au cœur du partenariat.

Benjamin Jean, initiateur du projet « open law » et organisateur d’un hackathon sur les Civic Tech, regrette que seuls les plus impliqués, à savoir Etalab et le SGMAP, soient venus au hackathon :

« Le gouvernement regarde avec attention ce qui se passe, mais toutes les administrations ne suivent pas de manière active. Le seul acteur étatique vraiment présent sur le sujet, c’est Etalab, car ils sont dans une logique agile et peuvent contribuer aux projets à nos côtés. »

Civic Tech : le numérique pour réconcilier citoyens et politique – Smart attitude

Civic Tech = relation entre les collectivités, les citoyens et les entreprises

Nombreux sont ceux qui voient dans le numérique le moyen idéal pour une participation citoyenne moderne.  Est-il une véritable opportunité pour envisager de nouvelles formes de démocratie ? Focus sur le dynamisme de la « civic tech » française qui espère bien réconcilier le citoyen avec la vie politique.

Retour sur le lancement du Sommet PGO – Etalab

Le 20 avril, la France a initié le processus de co-création du Sommet mondial du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert, lors d’un événement de lancement inauguré par Jean-Vincent PLACE, Secrétaire d’Etat en charge de la Réforme de l’Etat et de la Simplification.

Partenariat pour un gouvernement ouvert