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Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #23

26 juin 2016 • By

Chaque dimanche, retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.

Les liens civic tech de la semaine - Civictech #23

La Civic Tech invente la démocratie 2.0 – La Croix 

La modernisation des institutions, longtemps restées à l’écart des évolutions technologiques, est considérée comme un marché à fort potentiel. À l’échelle du monde, les Civic Tech représentent déjà 5,7 milliards d’euros, sur un marché global des dépenses institutionnelles dans les technologies de l’information de presque 23 milliards d’euros.

 

Civic Tech : les innovations démocratiques en questions – InternetActu

Les transformateurs” cherchent, eux, à changer le système de l’intérieur. Ils travaillent auprès des institutions et des décideurs pour les aider à changer de méthode, de modes d’organisation ou de posture. Ils utilisent la formation et les méthodes d’accompagnement au changement. Dans cette famille on trouve à la fois les Territoires hautement citoyens qui développent des outils, des méthodes, des formations et des analyses autour de territoires qui mettent la démocratie au coeur de leur fonctionnement, à l’image de Mulhouse, Trémargat, Kingersheim, Grigny, Grenoble, ou Mouans-Sartoux (qui gère tous ses services publics en régie municipale directe), ou encore, l’un de ceux qui est devenu le plus emblématique, Saillans. Dans cette famille on ne trouve pas seulement des territoires qui font la preuve de ce qui est possible par l’exemple ou qui libèrent les énergies citoyennes. On trouve aussi des institutions qui cherchent à réinventer les institutions comme, à leurs mesures, le Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique ou Etalab. Faire autrement les politiques publiques, c’est l’enjeu également de la 27e Région qui depuis les méthodes du design expérimente des logiques de transformation des politiques publiques.

 

Le Civic Hall, ce lieu pionnier qui aimante les politiques français – Les Echos

Seul principe à respecter : devenir membre en s’acquittant d’une cotisation et passer un entretien pour expliquer ce que l’on attend du centre et ce qu’on peut lui apporter. Résultat, une entité qui vit sans aucun subside municipal, mais avec l’appui financier de deux sponsors, Microsoft et Omidyar Network, et l’organisation d’événements (400 en un an). La secrétaire d’Etat semble conquise. Et prévient d’emblée : « Je sais que la maire de Paris travaille sur ce sujet, mais cela doit être porté par le gouvernement, et ne pas être cantonné à Paris. »

 

CivicTech : les 5 start-up qui pourraient faire bouger la démocratie – Microsoft 

Avec l’arrivée prochaine des élections présidentielles aux Etats-Unis et en France, Futur en Seine a souhaité mettre un coup de projecteur sur le secteur des Civic Tech. La Civic Techregroupe le champ des initiatives publiques, privées ou associatives cherchant à renforcer l’engagement citoyen, la participation démocratique et la transparence des gouvernements via les outils du numérique.

Personal Democracy France avait donc invité des intervenants tels que Jessica Morales, Digital Organizing Director de la campagne Hillary For America, ou Pablo Soto, élu de Podemos chargé de la participation citoyenne, de la transparence et de la gouvernance ouverte à la ville de Madrid. Mais également les porte-parole de la commission numérique de Nuit Debout, ou les représentants de start-up déjà installées de la Civic Tech comme Voxe.org ou Laprimaire.org.

L’évènement s’est terminé par 10 pitchs de start-up de la Civic Tech. Voici les 5 projets qui ont retenu notre attention. Le futur Uber de la politique en fait peut-être partie…

Répétez : « La politique sur Facebook c’est tabou, nous en viendrons tous à bout ! » – ZDnet

La diversité, au sens large, s’est plus encore imposée comme un sujet pour Facebook après la publication d’un article de Gizmodo relatif à la composition des « trending topics » sur le réseau social. D’après d’anciens salariés, les employés en charge de la gestion de cette fonctionnalité s’assureraient que les actualités pro-conservateurs ne remontent pas et donc ne bénéficient pas de visibilité.

Électeurs démocrates et républicains peuvent rester sur Facebook et s’écharper entre eux (ou débattre de politique en toute courtoisie). La firme met à disposition ses produits. Et puis, quelles que soient leurs opinions politiques, leurs données personnelles n’ont pas d’odeur.

Facebook continuera donc de les collecter et de les exploiter à des fins commerciales. Après tout, le libéralisme est sans doute ce qui rassemble les deux (trois) camps. Au 1er trimestre 2016, US et Canada représentaient 173 millions d’utilisateurs actifs quotidiens, mais surtout 50% de ses revenus (2,7 milliards de dollars). Mais chut, entre amis, on évite de parler d’argent… et de politique.

 

Comment les administrations vont (enfin) devenir plus accessibles et efficaces grâce à une meilleure interconnexion de leurs plateformes numériques – Atlantico

Gilles Babinet : Le fait de standardiser les échanges de données avec l’extérieur a fait l’objet de nombreuses réticences de la part de certaines administrations. Cette mise à disposition d’API offre une forme de garantie de normalisation des données. Si les données sont de qualité, elles devraient susciter l’émergence d’un écosystèmes de développeurs, startups, civic-tech, etc. conséquent. Une illustration de la conséquence des API consiste à ne plus voir la société civile et les acteurs privés comme faisant face à l’Etat, mais comme s’y trouvant finalement au coeur. Ils peuvent souvent développer des services commerciaux ou citoyens plus vite, plus efficaces et plus accessibles que l’Etat (et les grandes administrations de services publiques) lui-même.

 

« Pour une action publique transparente et collaborative » : un premier bilan à mi-parcours mis en consultation – Localtis

Membre actif du Partenariat pour un gouvernement ouvert (OGP) dont elle prendra la présidence à l’automne, la France a lancé en juillet 2015 son Plan d’action national « pour une action publique transparente et collaborative ». A mi-parcours, la mission Etalab publie un rapport d’étape pour rendre compte de l’avancement des différents engagements pris. Ce document intermédiaire, dont la version finale devrait paraître en juillet, fait l’objet d’une consultation publique jusqu’au 30 juin prochain.


Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #15

1 mai 2016 • By

Chaque dimanche, retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.

Les liens Civic Tech de la semaine 15 #CivicTech - CivicTech

 

Hackathon Open Democracy Now! #3 – Inscriptions sur EventBrite

Open Gov, Open Source et Open Data… Comment le numérique peut apporter des réponses pratiques à la démocratie ?

Troisième étape d’un cycle initié en janvier, un nouvel hackathon Open Democracy Now! est organisé avec l’ensemble des partenaires ayant contribué aux précédentes rencontres, ainsi que toutes les équipes porteuses de projets ouverts (Open Source et/ou Open Data) à portée démocratique. 

Rendez-vous les vendredi 10 et samedi 11 juin dans les locaux de la Fondation Mozilla ! 

Ce rendez-vous s’inscrit dans le programme officiel du festival Futur en Seine, qui accueillera les restitutions des ateliers le samedi 11 juin à 19h dans l’auditorium de la Gaité lyrique. 

 

Ouverture du site de la Grande école du numérique :

Le magazine Society publie un numéro dédié au renouveau démocratique 

 

Comment s’y retrouver dans la guerre des primaires citoyennes ? – Conso Collaborative

Pas moins de trois plateformes citoyennes appellent à contester le monopole des partis sur le choix des candidats. Leur but : faire élire un représentant issu de la société civile. Mais pas facile de travailler ensemble pour tous ces mouvements. Décryptage.

 

Personal Democracy Forum FRANCE 2016 – Evénement Facebook

2016, l’année des Primaires : vous êtes plutôt #MadamPresident, #FeeltheBern, Alain Juppé ou Democratech ?

> De Madrid à Strasbourg : #Podemos, #NuitDebout, #Mavoix
> Open gov Speed-dating X 27e Région : 50 conversations pour refaire la Démocratie

> Le Call for Pitches pour la #CivicTech est toujours ouvert ici : https://aimeaile1.typeform.com/to/vMqOOc

Personal Democracy Forum FRANCE 2016

 

Militantisme : les partis sont à l’agonie (à peine 1 % des Français de plus de 18 ans ont leur carte dans un parti) – Le Parisien

Exit les partis de masse, la grande époque où le RPR et le PCF revendiquaient 500 000 à un million d’adhérents. Aujourd’hui, c’est l’heure des basses eaux. Entre le PS ( 135 833 militants, mais 86 171 vraiment à jour de cotisation au 1er janvier), les Républicains (238 208 à jour au 1er janvier), le FN (84 000, mais 57 000 à jour au 1 er avril), le PCF (70 000 à jour environ), le MoDem (14 000), le Parti de gauche (8 000), les Verts (4 000 à 5 000 en 2015), à peine 1 % des Français de plus de 18 ans ont leur carte dans un parti.

 

Selon vous, quels outils numériques la France devrait-elle développer en priorité ? – Portait de la France numérique par Renaissance numérique

Selon vous, quels outils numériques la France devrait-elle développer en priorité ?
  • L’action publique doit en priorité, selon les sondés, développer la transparence des budgets administratifs et les services d’administration en ligne.

  • La priorité va au développement de la e-administration. Le développement d’outils de participation politique sur Internet sont moins attendus par les citoyens, de même que l’ouverture des données publiques.

  • Pour les jeunes (15-34 ans), la mise en place du vote par Internet est considérablement moins attendue que le développement des outils de participation citoyenne.

  • Pour les jeunes, le développement des démarches administratives en ligne est nettement plus important que la transparence des budgets administratifs (+ 7 points).

 

Turin met en œuvre les propositions innovantes de ses employés – La gazette des communes

Exploiter les idées de ses 10 500 employés, c’est le défi dans lequel s’est lancé la ville de Turin, en 2013. L’initiative a été récompensée lors du Place Marketing Forum qui se tenait à Aix-en-Provence, les 9 et 10 mars 2016. Deux ans auparavant, Turin participe à un projet européen dans le cadre du programme « Villes et communautés intelligentes ». Il mobilise tous ceux qui se sentent concernés pour élaborer des propositions améliorant les solutions de mobilité ou d’efficacité énergétique. « Il nous a paru évident à cette occasion que la ville était la mieux placée pour mener la réflexion et réfléchir à des approches plus intelligentes de ses compétences, explique Fabrizio Barbero, cofondateur du projet Innova.to.

 

Les décisions de justice seront publiées en open data – Numerama

Si le projet de loi est adopté en l’état, le code de la justice administrative sera ainsi modifié pour préciser que les jugements définitifs des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel sont « mis à la disposition du public à titre gratuit dans le respect de la vie privée des personnes concernées ».

De même pour l’ordre judiciaire (pénal et civil), le texte adopté prévoit que « les décisions devenues définitives rendues par les juridictions judiciaires, sont mises à la disposition du public dans le respect de la vie privée des personnes concernées ».

L’open data s’invite dans la justice.

 

Présidentielle 2017: Henry de Lesquen rassemble 60.000 signatures contre sa candidature – 20 Minutes

Henry de Lesquen, ex-conseiller municipal de Versailles (Yvelines) d’extrême droite et patron de la radio Courtoisie, est candidat à la présidentielle 2017. S’il est inconnu du grand public, cet ancien élève de l’ENA a réussi à obtenir ce mardi matin 60.000 signatures contre sa candidature sur le site de pétitions change.org. Cette pétition, lancée il y a trois semaines, s’élève contre cette candidature « raciste et esclavagiste ».

Car si dans son programme présidentiel d’inspiration « nationale-libérale », figurent la « suppression du Smic », la fin du Code du travail (qu’il faudrait « brûler ») ou « la large utilisation de la peine de mort », c’est l’esclavage et la traite des Noirs qui obnubilent cet homme.

 

D’après un sondage, les pétitions en ligne supplantent en France les blogs militants et les concertations sur le Web – Libération

La pétition y apparaît comme l’outil de participation en ligne le plus largement utilisé (37 %), loin devant le partage d’articles militants sur les réseaux sociaux (16 % de l’ensemble des sondés, mais 18 % de ceux appartenant aux catégories socioprofessionnelles favorisées) ou la contribution à un blog ou un site internet «pour dénoncer ou influencer des politiques» (9 %).

 

BénévoleAtHome : Uberiser la solidarité ? La technologie au service des plus démunis – PositivR

A l’ère de “l’ubérisation” et face à la montée de la précarité en France, l’association BénévoleAtHome a décidé de mettre les nouvelles technologies au service de la solidarité.

En décembre 2015, l’équipe de BénévoleAtHome lance une application web/mobile permettant via une cartographie, la mise en relation de bénévoles solidaires avec des personnes démunies ou fragilisées (femmes seules avec enfants, étudiants, retraités ayant une faible pension…) ou des associations humanitaires et services sociaux ayant des besoins de première nécessité localisés (denrées, couches, lait, etc…).

 

Loi numérique – Vous saurez si l’administration délègue à un algorithme votre dossier – Numerama

Les sénateurs ont modifié le projet de loi numérique pour imposer à l’administration de dire aux personnes concernées que les décisions prises à leur encontre l’ont été sur la base d’un traitement algorithmique, qui devra être expliqué dans ses grandes lignes.

(…)

Il s’agira par exemple des algorithmes utilisés pour accepter ou non l’accès à une école supérieure. « De nombreuses décisions individuelles sont effectivement prises par l’administration assistée de traitements algorithmiques, c’est-à-dire d’outils soumettant les données entrées par l’administration à une suite d’opérations ou d’instructions permettant d’aboutir à un résultat », expliquait le rapport du sénateur Christophe-André Frassa.  « De tels instruments sont en particulier utilisés pour gérer de grandes masses de données, faisant intervenir de multiples facteurs à prendre en compte comme des listes de voeux ou des critères à croiser, afin d’optimiser les solutions. L’étude d’impact jointe au projet de loi cite ainsi l’exemple du système Admission Post Bac (APB) qui permet d’affecter les étudiants dans les filières d’enseignement supérieur en tenant compte de leurs choix ».

Tous les traitements algorithmiques ne seront toutefois pas communicables. L’article écarte ceux protégés par des secrets définis à l’article L311-5 du code des relations entre le public et l’administration. Pas question, par exemple, d’ouvrir l’algorithme des boîtes noires de la loi renseignement, censés identifier dans un réseau informatique les personnes suspectées de desseins terroristes.

La ville de Mexico utilise le crowdsourcing pour écrire sa nouvelle constitution – RSLN

Proposer des amendements, éditer ceux qui existent déjà : voilà ce que propose le maire de Mexico City, Miguel Angel Mancera, aux 9 millions de chilangos, le surnom des habitants de la capitale mexicaine. Selon Quartz, deux outils sont mis à la disposition des habitants : la plateforme de crowdsourcing change.org et la plateforme d’editing PubPub.

Sur la première, les résidents sont invités à être force de proposition : s’ils obtiennent 10.000 signatures sur la question qu’ils défendent, ils pourront plaider leur cause en personne. Sur la deuxième, les habitants peuvent annoter les amendements déjà présents dans le brouillon de la nouvelle constitution.

La ville de Mexico utilise le crowdsourcing pour écrire sa nouvelle constitution CivicTech Civic Tech

 

Loi numérique : codes sources de l’État : un accès limité voté par le Sénat – Numerama

Le Sénat a adopté l’article 1er bis de la loi numérique, qui impose à l’administration de communiquer les codes sources demandés par les administrés. Mais l’application du texte devrait rester limitée.

Mardi, lors de l’examen du projet de loi numérique d’Axelle Lemaire, le Sénat est revenu en partie sur la possibilité qui doit être offerte aux citoyens d’accéder aux codes sources des logiciels développés par l’administration, au même titre que n’importe quel document administratif d’intérêt public. Le principe voulu par les députés a été confirmé dans l’article 1er bis, mais le texte adopté laisse une grande marge d’incertitude sur son application réelle.

L’article modifié et voté par les sénateurs prévoit de préciser d’abord dans le code des relations entre le public et l’administration que les « codes sources » produits ou reçus par l’État, les collectivités locales ou les personnes chargées d’une mission de service public, sont bien des documents administratifs, communicables à qui en fait la demande.