Cette page compile l’ensemble des réponses des membres du collectif #MaVoix à l’occasion d’une interview pour CivicTechno.fr que vous pouvez retrouver ici.
Élire des parlementaires issus du processus de sélection électoral que l’on connaît sous la Ve République, c’est dépassé et non représentatif du peuple, selon vous ? En quoi ?
- Oui c’est dépassé, car mathématiquement on élit des représentants qui ne sont pas représentatifs, avec des conflits d’intérêt.
- L’élection présidentielle est concomitante de celle des députés. Il n’y a plus de distinction entre les pouvoirs et, comme on le constate de plus en plus, le parlement est devenu le scribe de l’exécutif. De plus, les députés adhérents à un parti ne représentent en fait qu’un très faible pourcentage de la population.
- En ce mode forcément réducteur de choix qu’est le scrutin uninominal à 2 tours
- Principalement car ce sont les partis politiques qui ont le monopole de la décision.
- Les députés sont maintenant considérés comme appartenant à une élite, éloignées des considérations des électeurs, et accrochés à leur siège plutôt qu’à leurs électeurs. Ils deviennent des professionnels de la politique avec une carrière à préserver, donc des votes à privilégier
- Le processus de sélection actuel des candidats repose sur des partis politiques dont la forme est dépassée (réflexion externalisée dans les think-tanks, réseaux militants limités aux élus et collaborateurs, faible prise en compte des transformations du monde, concentration des enjeux autour des personnes et des carrières politiques professionnelles…). C’est ce processus là que nous voulons changer grâce aux formations, aux plateformes numériques et au tirage au sort.
- En ce qu’elle ne colle plus au sens de notre évolution
- Ce modèle a été construit dans un autre contexte historique, à une époque où il n’y avait pas internet, pas les mêmes modes de circulation de l’information, pas les mêmes types d’engagements des individues, etc.
- Les parlementaires jouent dans la cours des grands en étant intimement intriqués dans la gestion de la pensée unique d’une sorte d’économisme « de droit ». Mais l’être humains c’est autre chose. Il est donc urgent de replacer l’être humain au centre : il ne peut faire pire, surtout s’il est mis en situation de responsabilité. Aujourd’hui, jamais les gens n’ont eu autant accès à l’information alors que jamais aucun défi n’auront été plus grands. Des parlementaires sans aucune capacité de sortir des cadres institutionnels (et de cette pensée unique basée sur le libéralisme ne peuvent en aucun cas répondre aux nouveaux enjeux qui sont ceux de l’humanité.
- Car ces parlementaires sont trop nombreux pour simplement débattre pour trop peu qui agissent. Phénomène que l’on retrouve beaucoup dans le privé. Ce n’est pas représentatif du peuple car en façade, nous ne voyons que des paries politique qui s’affronte (comme des enfants) au lieu de collaborer et de faire avancer les choses comme ce qu’on attend d’intellectuels et des dirigeants
- Finalement on élit des représentants dont la mandature est liée au parti auquel ils appartiennent et au groupe à l’Assemblée auquel il vont se rallier. En général, le système électif actuel nous met face à une alternative bi_polaire qui ne peut prétendre à la représentation réelle de tout un peuple.
- Ils n ont aucune idée de la réalité. Ère élu ne doit pas être un métier.
- Parce que les logiques de partis évincent les citoyens pour mettre en première ligne souvent les mêmes, ceux qui ne représentent plus rien qu’eux-mêmes. Les partis ne sont pas des lieux de production d’idées mais des machines à gagner des élections. C’est le plus charismatique ou celui qui a mis le plus d’argent dans sa campagne, si on est encore plus cynique ou plus américanisé, qui gagne, une bonne communication remplace un bon programme. Et pire une fois élu qui se soucie de respecter le programme, qui se soucie de l’avis de ses électeurs, des citoyens, de ses propres convictions. Les députés votent selon des logiques partisanes le plus souvent… Bien sûr que je brosse un tableau noir et qu’il y a parfois quelques nuances, mais ces quelques nuances ne forment toujours pas une Démocratie acceptable. Le pouvoir est beaucoup trop centralisé, le peuple n’a pas de place à l’Assemblée Nationale qui ne fait que valider ou invalider les décisions d’un gouvernement. Son élection même, est une validation de l’élection présidentielle. Non tout ceci tient trop à des logiques qui reposent sur des jeux de pouvoirs, des jeux partisans, mais pas à de la politique pure, pas à de la décision collective dans laquelle le peuple est pris en compte.
- tout cela est dépassé car issu d’un système dépassé où la majorité des gens ne se reconnaissent plus dans leurs représentants.
- Processus dépassé et non représentatif car trop sensible à la pression des lobbyistes et des partis politiques (notamment à cause du carriérisme)
- L’élection est un système truqué puisque nous n’avons pas tous les choix, à commencer par la possibilité de dire qu’aucun des candidats ne me correspond, par le Vote Blanc, par exemple. Il est truqué car seul une minorité (bureau des partis historiques) décide de manière discrétionnaire les candidats à telle ou telle élection. L’élection est truquée car il n’y a pas de réelle séparation des pouvoirs et que le Président peut dissoudre l’Assemblée Nationale si elle ne lui convient plus.
- Dans la mesure où le processus électoral que l’on connait jusqu’ici résulte d’une professionnalisation de la politique, le citoyen est de fait, et dès le départ, dépossédé de son pouvoir politique. Les outils numériques permettent aujourd’hui à tout un chacun de s’informer, se former, échanger, participer aux débats et prendre position en son âme et conscience.
- Le système représentatif ne nous donne que le droit d’élire quelqu’un. La démocratie c’est le droit de vote. Les citoyens veulent décider eux-mêmes les lois qui gouvernent leurs quotidiens
- Ce système représentatif a été construit en fonction de la distance à cheval des instances de décision. Il est aujourd’hui totalement anachronique à l’heure des moyens de communication instantanés, décentralisés. L’ espace public s’ organisait autour d’organisations pyramidales (pouvoir religieux, syndicats, partis, clubs) à une époque où les citoyens étaient peu ou pas éduqués (analphabétisme), les salariés, ouvriers, citoyens devaient être représentés pour défendre leurs droits et déléguaient leur pouvoir. C’était comme cela que s’organisait la cité. Ce n’est plus le cas. Il suffit de regarder les chiffres d’adhésion aux partis, syndicats, etc… Pourquoi c’est dépassé ? Rapport aux chevaux et l’alphabétisation qui atteint plus de 99% ;-).
- Les limites de la sélection de représentants par l’élection, telle que définie aujourd’hui, sont le non renouvellement des charges politiques, l’absence de possibilité de contrôle, de révocation si les promesses sont trahies et l’abandon complet des citoyens du gouvernement de leur Etat. On élit toujours les personnalités les plus médiatisées et celles qui ont investie le plus dans leur campagne, ce qui entraîne la formation d’une caste politique et par définition un manque de représentativité de nos élus. C’est dépassé, car aujourd’hui il y a une vraie envie de démocratie, de croissance du devoir citoyen, on ne veut plus donner tout les 5 ans des chèques en blanc.
En quoi les politiques actuels ne seraient plus les représentants du peuple ?
- Ils ne se présentent plus comme les serviteurs du peuple et la caste politique est inaccessible pour un citoyen lambda
- Une personne n’est pas en mesure de faire preuve d’autant d’empathie pour se mettre à la place de 70M de personnes. Il convient donc de proposer à ces personnes omniscientes d’écouter ceux qui sont concernés.
- Car io manque de cohérence entre les propositions avant leurs élections et après.
- Le peuple français est rempli de paradoxes: à la fois nous voulons des technocrates calés sur les sujets techniques mais à la fois nous souhaitons qu’ils représentent « le peuple de France »
- est-ce qu’une fois élus, un député revient vers ses électeurs pour leur demander leur avis sur la/les lois qui sont en débat à l’assemblée ? Non. Donc il ne représente que son courant de pensée, celui de son parti.
- Ils sont trop homogènes dans les parcours de formation, souvent éloignés du monde du travail salarié/entrepreneurial et globalement plus homme/blanc/âgé que la population française.
- C’est la notion de représentation qui est à revoir. Représenter c’est pour ma part agir pour le compte et au nom de. La notion de représentation est galvaudée aujourd’hui il faut revoir notre copie
- leurs choix et leurs actions sont souvent très éloignés de leur programme sur lequel nous les élisons, et nous n’avons que très peu de moyens de les interpeller en cours de mandats pour leur indiquer nos positions, nos souhaits et nos choix précis (loi par loi par exemple). Personnellement j’ai l’impression de faire un chèque en blanc et je n’aime pas çà !!
- Ils sont une aristocratie qui ne peut que composer avec une approche économique suicidaire pour la société humaine.
- Ils sont les représentant de leur famille politique et de leur propre personne. Si il n’y avait pas d’enjeu pour leur carrière, leur salaire ou leur pouvoir les choses évolueraient dans le bon sens. Pourquoi pas un parti politique dirigé par des anonymes ?
- On vote pour des idées vaguement semblables aux nôtres et de plus rien ne garantie qu’elles seront respectées (trahison possible)
- politiques gérées par des professionnels de la politique. comment faire pour que la société civile puisse agir dans les politiques alors que les vrais gens travaillent à plein temps
- Dès le départ, l’idée de représentation est tronquée, c’est l’idéologie sous la bannière de laquelle s’est ralliée à un moment donné une majorité d’électeurs qui est représentée. L’abstention, le vote blanc ne sont pas pris en compte dans le comptage des suffrages, pourtant les citoyens qui choisissent cette voie délivrent un message, qui est souvent laissé de côté, et cette partie du peuple représente plus de 50% des inscrits sur les listes aujourd’hui.
- Ils en sont trop éloignés ( à part les élus locaux )
- Parce beaucoup d’entre eux ne cherchent plus ou pas (l’ont ils cherché un jour?) à nous représenter. Le but n’est pas de conduire une politique ou de représenter des électeurs et encore moins les citoyens, pour beaucoup la politique est politicienne.
- Ils ne sont plus qu’au contact des citoyens que pour se réélire et ils abandonnent toute réforme institutionnelle
- Je crois qu’aujourd’hui les décisions qui sont prises par les représentants ne sont plus démocratiques car ne reflètent pas l’avis du peuple dans sa majorité. L’exemple le plus flagrant avec le traité de Lisbonne, la loi El Khomri, etc..
- Les députés devraient voter en leur âme et conscience, mais en réalité ils votent plutôt en fonction des consignes de leur parti. Dans les 2 cas, ils ne demandent jamais ce que pensent les électeurs sur chaque sujet, sur chaque loi (sauf Frédéric Lefebvre, Député des français de l’étranger qui essaie les pétitions pour connaître l’avis des français, pour le moment sur 1 seul sujet le RSI). Comment peuvent-ils nous représenter s’ils ne savent pas et ne veulent pas savoir ce que nous pensons ?
- Les politiques actuels gagnent leur vie en travaillant pour des partis. Ils utilisent leurs programmes et se nourrissent des clivages droite/gauche pour faire avancer leurs idées, pas celles du peuple. Les sujets descendent vers le peuple alors qu’ils devraient émaner du peuple.
- Il semble acquis que les partis défendent davantage les intérêts des multinationales plus que l’intérêt général. L’actualité foisonne de décisions qui le démontrent.
- Parce qu’ils demandent les voix des électeurs sur un programme et ne l’appliquent jamais. Le contrat passé est donc rompu. Le Traité de Lisbonne voté par les parlementaires français en 2008 est très symbolique de l’obsolescence de ce système de représentation : les Français ont voté non en 2005, il ne fallait pas leur poser la question si c’était pour ne pas respecter leur position. On ne peut pas faire contre les citoyens. Je suis autant à l’aise pour le dire que j’ai fait compagne intensément pour le Oui à l’époque. Le traité de Lisbonne fut pour moi un point de non retour. J’ai compris à ce moment là que nous n’étions pas dans la démocratie à laquelle j’aspirai. Ce fut un moment de renoncement : je refusais la tête de liste aux européennes qu’on m’offrait, je quittais les partis traditionnels. Mais ce fut un point de départ vers la démocratie. Plus radicale, c’est à dire proche de ses racines. Celles des grecques par exemple. Beaucoup de mouvements dans le monde émergent actuellement sur la reprise du flambeau de l’idéal démocratique.
- Les multiples affaires dans les journaux, l’absence quasi institutionnalisée dans la maison du peuple pour voter des loi scélérates ou ne pas voter des lois qui servent l’intérêt général, la puissance des lobbys et la faiblesse/la corruption de nos élus n’est plus à prouver. Chaque semaine on peut observer cette trahison. Ces élus ne votent plus en leur âme et conscience, ils votent par logique de parti, négocient et marchandent leurs votes.
Vous dites « Il n’y a plus rien à attendre de ceux qui nous gouvernent ». On pourrait vous accuser de populisme… Qu’est-ce qui vous différencie de ce mode de pensée ?
- C’est un amalgame : MaVoix se constitue des gens qui le composent, sans étiquette. Constater l’échec du système actuel ne signifie pas qu’on prend automatiquement la cause opposée.
- La question est liée aux précédentes. Sinon selon le Larrousse le populisme est : « Idéologie et mouvement politique (en russe narodnitchestvo) qui se sont développés dans la Russie des années 1870, préconisant une voie spécifique vers le socialisme. Idéologie politique de certains mouvements de libération nationale visant à libérer le peuple sans recourir à la lutte des classes. Tendance artistique et en particulier littéraire qui s’attache à l’expression de la vie et des sentiments des milieux populaires. » Je trouve que le second paragraphe est plutôt intéressant et taxer un mouvement de populiste lorsqu’il prône l’émancipation du peuple c’est plutôt positif. Il faut cependant rester attentif à la manière de proposer cette libération. Il semble évident qu’à ce jour aucun Homme providentiel ne soit suffisamment omniscient pour représenter chaque individu. La différence est donc que des citoyens en mouvement n’ont pas vocation à accaparer le pouvoir mais à trouver des points d’accord pour que tout individu soit en mesure de faire entendre sa voix et non plus uniquement l’abandonner dans les urnes.
- Poser ce constat n’implique pas de solution pensée à l’extrême.
- Nous sommes populistes dans le sens que nous souhaitons remettre le peuple au coeur des préoccupations.
- il n’est en rien populiste de constater l’échec du modèle actuel. Sans agressivité, sans démagogie, nous estimons que nous sommes arrivés aux limites de ce modèle et qu’il n’y a plus rien à en attendre.
- On ne cible pas les individus, prisonniers d’un système, mais le fonctionnement du pouvoir et la concentration des élites, qui sont beaucoup plus héréditaires et homogènes que dans les autres pays démocratiques.
- Un mot fourre tout. Par contre redonner un champ de pouvoir penser et décider aux français bien sur
- Il me semble que le « populisme » s’appuie sur des informations mensongères pour obtenir un résultat caché d’intérêt individuel. Pour ma part, je suis en accord avec cette phrase et cette opinion est sincère et ne m’apporte aucun avantage particulier. Je pense réellement qu’aujourd’hui les idées neuves sont ailleurs, pas chez ceux qui nous gouvernent en tout cas dans la plupart des cas. Et puis attention à cette mode de sortir à tout va cette notion de populisme qui empêche souvent de réfléchir sereinement à des améliorations de notre société.
- Il s’agit simplement de faire confiance à ce qui reste d’humanité en nous : qui que ce soit, mis en situation de responsabilité, se pose d’autres questions que celles des manœuvres de pouvoir
- Pour moi, « Il n’y a plus rien à attendre de ceux qui nous gouvernent AUJOURD’HUI » mais je suis contre le populisme ou l’anti-système. Temps que les politiques resteront un système ou ils ont droit de faire ce qu’ils veulent, sans aucune conséquence et que leur carrière et plus importante que le reste, on pourra mettre qui l’on veut au « POUVOIR », même Gandhi, ce sera toujours le même résultat.
- Rien car je fais parti du peuple et je revendique d’être populiste
- non je ne dis qu’il n’y a plus rien à attendre de ceux qui gouvernent. car de qui parlons-nous, de quels élus ?
- Dans populisme, il y a l’idée de plaire au peuple, ce qui est assez vertueux à priori, mais on a coutume d’y voir aussi un aspect manipulateur, donc déceptif. Il y a, dans la formule que vous citez, un appel au peuple, bien sûr, mais à travers un « nous », ce nous n’étant pas une identité unifiée, mais une multitude avec ses différences. En aucun cas le projet de Mavoix n’est de parler au nom de… , puisque la démarche est au contraire de mettre un outil de parole et de décision pour que chaque citoyen puisse venir en son nom propre défendre sa décision, son opinion.
- Je ne fais pas partie d une idéologie. Je ne fais pas que m opposer. Je propose.
- Nous ne sommes pas populistes, au contraire. Nous cherchons à arrêter le défaitisme, arrêter la complainte, ce constat qui dirait tous pourris et qui justifierait tout, nous le refusons. Non, les politiques ne sont pas les seuls responsables. Nous sommes tous responsables. Nous avons été responsables de ce jeu, car nous l’avons joué, nous avons été accrocs à la petite phrase politique, à l’actu trop rapide, nous avons cru que les choses étaient ainsi, nous avons joué le jeu des élections, nous avons pour certains été militants ou en politique, nous avons eu des réveils difficiles. Mais nous sommes responsables dans les deux sens. Nous pouvons construire notre avenir et changer les règles du jeu. Parce que nous sommes responsable nous n’avons rien à attendre de ceux qui nous gouvernent, car nous avons été déçus, très bien, nous sommes exigeants envers nous-même et nous allons construire les alternatives, proposer et avancer…
- Parce que nous croyons en l’humanisme en l’humanité et dans le progrès
- No idea
- Un adage dit que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Cela fait 40 ans que les différents gouvernements nous promènent avec de belles promesses jamais tenues. Ce n’est pas aux hommes de pouvoir d’ériger les règles du pouvoir. La Constitution est censée protégée les citoyens des abus des hommes au pouvoir, elle a été écrite par De Gaulle, seul dans son coin et dans son intérêt personnel. Une vraie Constitution doit être écrite par des citoyens comme en Islande. Une fois que les règles du jeu seront équitables et décidées par des personnes qui n’aspirent pas aux fonctions, nous pourrons débattre des idées, faire de la Politique Noble. Tant que le système laisse la place à des combats d’intérêt personnel, c’est l’intérêt général qui en pâtit.
- Rendre le pouvoir au peuple ce n’est pas du populisme. Proposer à chacun(e) de se prendre en main, de s’interroger, de débattre et de prendre les responsabilités de ses décisions ce n’est pas du populisme. MaVoix n’est pas un parti politique qui veut convaincre pour s’installer au pouvoir en disant au « peuple » ce qu’il a envie d’entendre. MaVoix est une méthode qui propose de se mettre en mouvement pour reprendre un pouvoir qui nous appartient en tant que citoyen.
- On accuse parfois de populisme des voix qui dénoncent.
- Le système de la 5ème est incapacitant pour les femmes et les hommes que nous sommes, il entrave nos projets de civilisation nouvelles, mais il est parfois pratique : nous nous déresponsabilisons et nous rejetons toujours la faute sur les autres et ceux qui nous dirigent. A tort ou à raison. Qu’on le veuille ou non, ils sont le produit de notre action ou inaction. Même les abstentionnistes sont responsables de la situation actuelle, oui, y compris eux. Si nous avons toutes les raisons d’être en colère car nous nous sentons pris au piège, nous pouvons constater simplement l’échec des politiques en général (pourquoi les mêmes personnes depuis 30 ans dans le même système pourraient faire mieux demain qu’hier ?). Il y a en fait un problème s’ils échouent tous, cette version de la démocratie est anachronique et dépassée. Cette colère que nous ressentons tous est une formidable énergie et une force qu’il faut transformer en proposition, en plaisir et envie d’aller de l’avant et d’inventer un horizon nouveau pour la démocratie. Certains autres mouvements politiques surfent sur la colère, sur la peur de l’autre, le rejet, ils disent « tous pourris », mais ils veulent eux aussi qu’on leur délègue notre responsabilité. Et pourquoi feraient-ils mieux que les autres ? Avec les mêmes institutions, les mêmes banques et les mêmes lobbies. Nous voulons sortir de cette délégation qui nous enlève notre capacité à être debout, vivant et décideur de notre présent et avenir. #MaVoix c’est prendre et assumer sa responsabilité. Individuelle. Au sein du collectif. C’est le « Je » dans le « Nous ». C’est être démagogique de dire : « prenons nos responsabilités, décidons, assumons, soyons comptables » ? Et donc à l’inverse de celles et ceux qui attisent peur et haine de l’autre, nous voulons au contraire aller vers l’Autre, ce citoyen qui ne nous ressemble pas, mais avec qui nous devons construire de fait la société dans laquelle nous vivons.
- Le populisme c’est la défense des intérêts du peuple. Le vocabulaire est important, aujourd’hui il est péjoratif, mais on peut aussi prendre ce mot d’un bon côté, notamment quand on parle de démocratie.
Est-il réaliste de vouloir « co-construire » et décider ensemble quand il s’agit de participer, via l’Assemblée, à la bonne marche d’une nation de 70 millions d’habitants ?
- C’est parfaitement réalisable aujourd’hui, avec les outils technologiques et notamment numériques dont on dispose. Il n’a jamais été aussi simple de réaliser des sondages pour des communautés ciblés ou à l’échelle nationale.
- Vous avez raison, il faut co-construire un monde de 7milliards d’habitants car se limiter à un pays s’avérera vite insuffisant.
- Si nous nous sentons impliquer nous prenons nos responsabilités.
- Non.
- Qu’y a t il d’irréaliste? ce que nous proposons est de permettre aux citoyens d’agir, d’apprendre, de débattre, de choisir. Tous les électeurs ne pourront / voudront pas forcément participer, mais nous souhaitons ouvrir la possibilité de le faire
- La fabrique de la loi est déjà un processus de co-construction entre le Gouvernement et le Parlement, l’Assemblée nationale et le Sénat, les majorités et les oppositions qui s’expriment via les amendements… sans parler de l’influence des corps intermédiaires. Il s’agit désormais d’élargir la table de discussion et de décision pour que d’autres voix s’expriment. Grâce à des outils numériques, nous pouvons commencer à répondre aux défis de temps et d’espace qui rendaient jusqu’ici indépassable la démocratie représentative élective.
- C’est une réalité de vouloir
- Réaliste je ne sais pas mais en tout cas c’est un bel objectif très enthousiasmant !!
- bien sur : c’est déjà le cas. Aujourd’hui, ce sont des multinationales qui dirigent, des logiques internationales qui priment, et nos pauvres élus ne font malheureusement que de la figuration.
- Oui je le pense, mais il faut le faire de manière intelligente, d’utiliser des systèmes contemporains, pour gérer ces données et cette pensée collective. Comme un algorithme adapté qui transformerait la voix de 70 M de personne en une seule.
- A l’air de l’internet chacun peut voter si il veut sur une question qui l’interpelle. On est plus intelligent et plus juste même avec un échantillon d’1 millions de citoyens qu’avec 300 pseudos représentants.
- oui
- Si la question est « est-ce facile », la réponse est assurément « non », mais si c’est « est-ce possible? » nous le saurons quand ce sera fait. Nous croyons à l’action, et nous élaborons une méthode. L’idée que des citoyens puissent, autant que des représentants élus, co-écrire des lois et s’assembler en groupes pour les défendre ne nous paraît pas abstraite, nous nous occupons du « comment? » et c’est ça l’important.
- Qui vivra verra. Si personne n essaie on ne le saura jamais
- Nous ne cherchons pas à être d’accord sur tout, nous cherchons les modalités qui nous permettrons de débattre sainement. Il se trouve qu’aujourd’hui nous avons des outils pour cela, des citoyens engagés qui ont envie de prendre leur place à la table des décisions et qui comprennent la responsabilité que cela implique, des outils de débat en réel et online, et petit à petit se développent à travers le monde différents outils pour partager et voter en ligne. Oui c’est réaliste.
- Oui car de nombreux modèles marchent déjà comme cela et que le but d’une assemblée c’est de montrer la voie…
- Oui. Cela dit, ce n’est probablement pas la bonne méthode car à mon avis, la méthode parfaite n’existe pas. CO construire va permettre une prise de conscience, une modification du comportement actuel qui va permettre de tendre vers des pratiques d’amélioration continue de nos prises de décisions. Un peu comme les méthodes agile de développement.
- Tant qu’on n’a pas essayé, qui peut répondre à cette question ??? Etait-il réaliste de vouloir faire voler des engins à l’époque de Leonard de Vinci ? Qui aurait pu imaginer le succès de Facebook ? Il me semble qu’il est surtout irréaliste de rester sans rien faire…
- Qui sait ? C’est pourquoi nous voulons tenter l’expérience et apprendre en marchant…
- Est-il réaliste de continuer à gouverner ce pays comme un série B : mauvais acteurs, mauvaise histoire, mauvais miroir ? Est-il raisonnable de gérer le pays dans la défiance des citoyens, en jouant sur la peur, en accroissant les moyens de surveillance ? Est-il réaliste pour affronter nos immenses défis de civilisation de s’appuyer sur un Président de la République qui n’a pas le premier des leviers pour mettre en œuvre ce dont nous avons besoin ? Est-il raisonnable de se passer de toutes nos forces vives et de compter sur quelques uns au lieu de compter sur des dizaines et centaines de milliers de bras et de cerveaux ? Est-il raisonnable d’entretenir des divisions factices, marketing et tacticiennes entre les français de « gauche » et de « droite », et des « autres ». La démocratie représentative oblige à diviser la société et à monter camp contre camp par pur marketing électoral. Nous perdons toute notre énergie dans des combats stériles et auto-destructeurs, c’est inefficace et même suicidaire. A partir de là, oui, nous assumons entièrement l’utopie de notre expérience : pour vivre ensemble il faut décider ensemble. C’est le ciment de notre société. La démocratie. Rappelez-vous, l’utopie n’est pas l’irréalisable mais l’irréalisé.
- Les moyens technologiques, méthodiques ont évolué, nos institutions datent d’un siècle dépassé. Le collectif #MaVoix est une expérience, une expérience n’est pas forcément couronnée de succès, mais elle a le mérite d’essayer. Nos 50 députés présents en moyenne sur 577 sont ils plus capables et légitimes de décider pour 70 millions de français?
Quelles sont ces « méthodes » et « outils d’intelligence » collective que vous développez ?
- L’expérimentation est ouverte : il n’y a pas de processus que nous ne souhaitons pas expérimenter, pourvu que le protocole soit clair et rigoureux, et que l’objectif soit d’améliorer les rapports humains dans nos institutions.
- Les réponses sont là : http://www.mavoix.info/mavoix-en-questions-faq/
- Ma voix.
- Nous faisons appels à de nombreux outils existants et utilisés par certains membres de MaVoix dans leur vie professionnelle voire personnelle. Cela va des méthodes agiles (utilisées dans le développement informatique) aux ateliers d’intelligence collective, en passant par le mind mapping … Quant aux méthodes, s’il fallait en retenir qu’une, c’est celle de l’expérimentation : « on apprend en marchant ». Cela implique qu’on tente, qu’on teste, qu’on s’arrête pour réfléchir, qu’on tombe, qu’on se relève et qu’on repart
- De multiples formats d’ateliers de création collective de projets et propositions (word café, hold-up, petits workshops…) et des tests de plateformes en ligne pour réunir les gens (kawaa, meetup) et les faire débattre (DemocracyOS, bientôt Cocorico qui a été développé en interne).
- ….
- les outils et méthodes sont nombreux et déjà utilisés dans de nombreux milieux (associatifs, entreprises, social, informatique…), c’est sûrement dans la sphère du politique qu’ils sont les moins connus. Quelques exemples : world café, forum ouvert, débat mouvant, pad, écriture partagée, holacratie, etc…
- Internet est un bon outil, mais ce n’est qu’un outil. Il faut penser avant tout au changement culturel qui prime : la mise en responsabilité des « usagers »
- #Mavoix je ne sais pas, mais ce que j’imaginerai c’est une intelligence artificielle expliquée précédemment.
- On a juste besoin du vote par internet (fiable et sécurisé) avec éventuellement un système de forum où l’on pourrait lire le point de vu de personnes qui maitrisent mieux certains sujets pour affiner son propre avis
- travailler sur le territoire local. ne pas être pris par le pharmakon du digital
- Tout d’abord des Moocs, pour l’éducation populaire de tous les citoyens apprenants, mettant à disposition des formations sur le rôle du député, la vie à l’Assemblée, et surtout le parcours de la loi. Des vidéos, du contenu en ligne, et des rencontres en lignes avec des « experts » de chaque question abordée. Puis une plateforme dédiée, comme un parlement citoyen virtuel, qui, à l’instar de « parlement et citoyen », « Democracy OS », permettra de proposer, discuter les lois, proposer des amendements, voter, se documenter.
- Les pharmakons jusqu a la limite du positif.
- Tout d’abord pour débattre ensemble, pour échanger, pour former les futurs députés aussi (les MOOC), la future plateforme de vote à mettre en place également (des tests sont en cours), etc…
- dialogue, concertation, échanges, cercles et absence de sectarisme
- Mooc pour l’apprentissage, système de débat et de vote.
- Difficile pour moi de répondre à cette question, car je ne développe personnellement aucune méthode ni outils, je réfléchis avec d’autres sur la façon de s’organiser pour fonctionner de façon horizontale et j’interviens sur d’autres sujets. Nous sommes nombreux et de profils très variés, chacun apporte ses compétences en fonction des problématiques.
- Pour vivre ensemble en décidant ensemble, il faut que nous apprenions à le faire. Nous en sommes loin. Nous n’apprenons pas dans nos écoles à faire « avec », à faire ensemble. Nous apprenons plutôt la compétition, le chacun pour soi, rentrer dans des cases, des castes et des moules. Pour réaliser la transition dont nous avons besoin, nous avons besoin de déconstruire ce que nous avons appris, et de nous former les uns les autres à toutes les nouvelles matières qui vont nous aider à faire cette mutation. Heureusement, beaucoup de nouvelles sciences, visions et outils émergent et sont documentés : internet et démocratie, reinventing organisation, community organizing, la facilitation, l’holacratie, la sociocratie, beaucoup de pionniers sont là pour éclairer la route, comme l’Université du Nous, par exemple, ou encore Frédéric Laloux, Dominique Cardon, Dominique Rousseau, Cynthia Fleury, Michel Bauwens, Richard Stallman, et tant d’autres… Il y a un gros enjeu de formation pour les citoyens que nous sommes dans #MaVoix. Il y a comme une école dans le projet. Nous construisons un MOOC pour former les citoyens aux institutions du Parlement. Car pour hacker un système, il faut le connaître. On va donc se former aux institutions mais aussi à la transmission pair à pair des connaissances d’intelligence collective : techniques de facilitation, initiations aux matières citées ci-dessus. #MaVoix est une expérience apprenante. On ne sait pas où on va, mais on sait qu’on apprend ;-). Toutes les réunions sont montées comme cela en 2 parties : on se nourrit d’abord, puis on enrichit l’expérience. Enfin, nous testons différents sites de prise de décision en ligne comme DemocracyOS, et Cocorico, en particulier, et des contributeurs construisent brique après brique les outils dont nous avons besoin. Tout est sur le github #MaVoix pour les développeurs que ça intéresse. Nous testons un premier vote avec un protocole blockchain. Au lieu d’en parler, nous nous sommes dits que ça serait plus intéressant de le tester et de comprendre comment ça marche et ce que ça nous apporte ou pas. C’est assez excitant de découvrir en même temps autant de matières émergentes, c’est une sacré chance que nous nous offrons à travers #MaVoix. C’est la contre partie de notre engagement en temps et en énergie, quelle récompense !
- Des méthodes d’éducation populaire, d’intelligence collective afin de faire émerger les idées d’un groupe de travail. Des types d’organisations horizontales comme l’holacratie, des cercles sans hiérarchie. Nous développons aussi des outils informatique pour faciliter l’expression citoyenne, sans rentrer dans un simplisme de vote pour ou contre, mais permettant une réelle délibération.
Si l’on comprend bien, dans votre modèle, le député n’est qu’un hologramme destiné à recevoir les ordres de ceux qui l’ont fait. Bien des fois, il faudra voter « oui » ou « non » à une proposition de loi, à une orientation budgétaire, et vous ne serez pas toujours d’accord entre vous. Comment cela se passera-t-il alors ?
- Cf réponse d’avant
- Du débat. Nous révélerons nos désaccord avec un vote différents exprimer par les députés ma voix
- Cela parait difficile à mettre en place
- Nous ne cherchons pas le consensus. Nous voulons que les députés votent une loi, dans les mêmes proportions que les membres de #MaVoix qui auront débattu et voté
- Le vote de la loi fonctionne toujours sur le mode oui/non/abstention. Un plateforme comme DemocracyOS permet de connaître la répartition des votes. Si #MaVoix n’avait qu’un(e) député(e), il voterait comme le résultat majoritaire exprimé sur la plateforme ; s’il y avait plusieurs député(e)s, ils voteraient en proportion des résultats.
- Je vois ça bien comme. L’écriture peut se faire en cours.
- Imaginons : on a 10 députés MaVoix. Sur la loi « X », on dénombre sur la plateforme de vote 30% de non, 50% de oui et 20% d’abstention. Alors 3 députés MaVoix voteront non, 5 voteront oui et 2 s’abstiendront.
- C’est le point le plus complexe : quand on s’engage, on a souvent des avis propres qu’il est difficile de gommer. Mais il y aura des débats avant de passer au vote, et c’est une simple question de démocratie que de s’y soumettre. Est-ce vraiment différents aujourd’hui? Il y a une vraie différence : les personnes en situation de ce type de responsabilité seront issues de listes ayant opté pour ce choix en pleine « responsabilité »
- pas suivi là. Mais je dirai la majorité ? :s
- C’est pour cela que c’est hasbeen les représentants
- ne sais pas répondre à cette question
- Tout dépendra du nombre de députés. S’il n’y en a qu’un, ce sera, effectivement, délicat. Mais à partir de trois, le vote de nos députés reflétera la diversité des décisions sur la plateforme.
- On argumenté. On vote.
- Comme je l’ai dit plus haut, nous ne cherchons pas à être d’accord sur tout, mais à trouver les modalités pour débattre et pour voter. Effectivement dans l’expérience #MaVoix la promesse de départ est que les députés répercuteront à l’AN les votes des électeurs. Mais ne pas être d’accord c’est un signe de bonne santé, il y a un débat avant, qui permettra aussi de se positionner, de se forger sa conviction, de prendre position ou de s’abstenir d’ailleurs. Le député peut aussi faire remonter ce qui se passe à l’AN, puisque nous n’y avons pas toujours accès. Mais à un moment donné, c’est le vote, et là les citoyens se prononcent, là effectivement le député répercute les votes. Il y a une différence notable c’est que c’est les citoyens qui débattent et se positionnent et non les députés et il est beaucoup plus difficile pour un groupe politique et des lobbys de retrouver chacun des électeurs chez eux et de faire pression 😉
- il faut des allers retours entre les territoires régionaux et l’assemblée. Le député n’est pas infaillible mais il doit garder son indépendance d’esprit et être le garant des voix qui l’ont élu
- Les députés voteront la même répartition de oui et de non que celle de leurs électeurs.
- Ce n’est pas « notre modèle », c’est celui de la constitution de considérer que le député est élu pour représenter la Nation, ni plus ni moins. Nous n’avons pas à être d’accord « entre nous ». Chaque citoyen pourra s’approprier un sujet, y réfléchir, échanger, débattre et décider librement de voter pour ou contre ou de s’abstenir. Le député votera en fonction de la majorité de ses électeurs. Pour rappel, le député est aujourd’hui un hologramme recevant les ordres de son parti et ce, sans considération aucune pour la Nation qu’il est censé représenter.
- Les modalités de décisions restent à affiner, mais on peut imaginer que nos décisions soient reportées sur les députés augmentés selon une répartition proportionnelle par exemple.
- Le député est effectivement un moyen. Des femmes et des hommes d’accord pour jouer le jeu du maillon de la chaîne. Sans elles et eux, ça ne serait pas possible de faire cette expérience inédite. MAIS en ce qui concerne la décision et l’expression de la délibération, nous n’avons pas à nous mettre d’accord. Ce n’est pas ça la promesse de #MaVoix. « Tu votes pour qui ? » « Je vote pour #MaVoix » = je vote pour me positionner. » Ma voix compte. Telle qu’elle. Nous ne sommes pas dans un cas exécutif, nous sommes dans l’Assemblée Nationale. L’expression de toutes et tous. Nous appliquerons donc la proportionnelle. Nous retranscrirons tel quel le résultat du vote sur le nombre de députés la proportion de oui, de non, d’abstention. Question de cohérence, et ça permettra d’avoir un climat plus serein, pas besoin de gagner un groupe de députés, juste faire entendre sa voix. Ce n’est pas un affrontement mais un positionnement. Ca change tout. Dans #MaVoix, il n’y a pas de camp contre camp. Il n’y a pas de frontières idéologiques préconçues. Il y a des gens, tous différents qui s’allient un jour sur un sujet, s’affrontent le lendemain sur un autre, etc… Ils se respectent eux-mêmes toujours puisqu’ils n’ont pas à adopter la posture d’un parti, ils ont juste à être eux-mêmes et à penser par eux-mêmes. Evidemment en se nourrissant du débat dans l’Espace Public, mais en détenant personnellement la clé de décision toujours à la fin. Qui mise bout à bout forme une décision collective.
- Un hologramme, une marionnette, un portail, un intermédiaire… vous pouvez lui donner l’image que vous souhaitez, l’important c’est son rôle, la méthode qui l’amène à exercer ce rôle et le moyen qui a permit de le sélectionner (le tirage au sort). On étudie différents cas, le cas ou il n’y aurait qu’un seul député #MaVoix est un cas limite dont il faut discuter le règlement. Au delà de ce cas limite, il faudra se rapprocher le plus possible d’un schéma proportionnel, avec des députés qui votent pour d’autre contre et d’autres qui s’abstiennent.