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Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #24

18 juillet 2016 • By

Vous pouvez habituellement retrouver ici chaque dimanche les liens Civic Tech de la semaine : tout ça a pris un peu de tard avec une actualité professionnelle assez chargée et peut être aussi suite à l’arrivée des beaux jours 😉

Voici donc les liens des trois dernières semaines. Le rythme de publication sur ce blog sera probablement perturbé jusqu’en septembre. 

Les liens CivicTech de la semaine #24 CIvic Tech

 

« Civic Tech » : des applis pour doper la démocratie en ville – Le Monde 

Elles s’appellent Vooter, City2Gether, Fluicity, ou Neocity… Créées par de jeunes entrepreneurs, ces start-ups ont pour ambition de renouveler la vie démocratique locale. Alors que 40 % des citoyens se détournent des urnes aux élections municipales, elles veulent les inciter à donner leur avis, alerter sur d’éventuels dysfonctionnements des services publics ou proposer des pistes d’améliorations pour leur ville. « La vie politique a besoin d’outils de retour citoyen et de décision pour les élus », estime Stéphane Béquin, co-créateur de Vooter, lancée en 2015 et actuellement testée par la municipalité de Bougival (Yvelines).

 

200 candidats, 50 000 électeurs : LaPrimaire.org poursuit sa route vers 2017 – We Demain

Si les fondateurs de LaPrimaire.org aspirent à renouveler la classe dirigeante, leur plateforme tend à reproduire certains des déséquilibres existants dans la politique en France. Les hommes restent surreprésentés avec plus de 160 candidats, pour seulement une quinzaine de candidates. À noter également, une forte concentration de candidatures en région Île-de-France avec plus de 40 candidats. L’âge et les secteurs d’activité des candidats sont, en revanche, relativement variés, de même que leurs programmes.

Parmi ces candidats auto-déclarés, une dizaine sont déjà qualifiés pour la suite de la primaire. Avant le vote décisif en décembre, les finalistes devront débattre et ajuster leurs propositions avec les citoyens inscrits sur la plateforme. Une fois son candidat à la présidentielle désigné, LaPrimaire.org l’accompagnera pour recueillir les 500 parrainages, organiser sa campagne de financement et créer son parti politique. La route sera encore longue pour porter la voix de la société civile en 2017.

 

Politique : la révolution citoyenne qui vient – Contrepoints

Pour les Régions aussi il est probable que le passage aux 13 nouvelles entités favorisera ce mouvement vers l’apparition de nouveaux lieux de pouvoir : les présidents de région, s’ils gèrent bien, seront les nouveaux profils vers lesquels les citoyens se tourneront — car il les auront vus à l’œuvre — au détriment des chefs de partis, de leurs apparatchiks et des représentants de l’État central dont les rôles et pouvoirs perdraient en poids et en attrait. Alors s’imposera la redéfinition des pouvoirs du monarque qui se fait appeler « président de la république », en vue de diminuer dans la vie politique française, les effets de ce que Ghislaine Ottenheimer a dénoncé dans un récent livre Le poison présidentiel.

Difficile de dire aujourd’hui dans quelle mesure l’évolution esquissée ci-dessus influencera les modalités des élections de 2017, les profils des candidats, leurs programmes. Il sera intéressant d’observer la façon dont les électeurs prendront en compte ces opportunités de changement du paysage politique, exprimeront leurs souhaits y compris par d’éventuelles manifestations avant les élections à propos des différentes « primaires », puis le jour du vote… ou d’une abstention-frustration encore plus marquée.

 

Démocratie et citoyenneté: la France peut-elle s’inspirer du community organizing à l’américaine ? – Slate

Et cette forme de mobilisation de la société civile est originale à plusieurs titres. Contrairement aux autres mouvements sociaux spécialisés dans une cause (logement, sans-papiers…), le community organizing n’a pas de combat prédéfini mais ambitionne de formaliser et d’accompagner les revendications issues de la base.

Pour ce faire, les community organizers (organisateurs de communauté), sorte de syndicalistes de la société civile, identifient les revendications des habitants et les aident à décider lesquelles qui seront prioritaires. Ils ont aussi pour rôle de repérer et de former des leaders, susceptibles de s’impliquer et de mobiliser les troupes en vue d’une action. Les community organizers ne sont en aucun cas des porte-parole des habitants. D’ailleurs, leur règle d’or est de «ne jamais faire pour les autres ce qu’ils peuvent faire pour eux-mêmes».

Chaque campagne menée est autant une fin en soi qu’un moyen de retisser la société civile et de développer la capacité d’agir des citoyens. «Il s’agit de faire que les gens se rencontrent autour d’un projet commun, de recréer une vie de quartier, et de faire renaître la confiance entre les gens. En menant ces actions, les citoyens développent des compétences d’animation, de présentation et d’expression», explique Hélène Balazard, auteure d’une thèse sur le sujet.

 

[ #PDFFrance ] Le printemps de la CivicTech. 10 Juin 2016 – Storify

Dans le cadre de l’édition 2016 du Festival Futur en Seine, Pesonal Democracy Forum et la 27ème Région organisaient à la Gaîté Lyrique à Paris « Le printemps de la civictech », un rendez-vous avec la communauté des technologies civiques et politiques. Compte-rendu en tweets Plateau média.

 

La Bulgarie impose l’open source dans l’administration – Numerama

Pour cela, la Bulgarie a revu son texte de loi sur la gouvernance numérique, en ajoutant à l’article 58A des prérequis à respecter dans les cahiers des charges pour les commandes informatiques gouvernementales.

« Lorsque le sujet d’un contrat inclut le développement de programmes informatiques, ces programmes doivent suivre les critères des logiciels open source ; tous les copyrights et droits liés, leur code source, le design de leurs interfaces, et la base de données en lien avec la commande doivent, pour l’intérêt général, n’avoir aucune limitation d’usage, de modification ou de distribution ; et le développement du programme devra être réalisé dans le dépôt logiciel maintenu par l’agence ».

À cela s’ajoute la création d’un GitHub d’État afin d’héberger les projets du gouvernement.

 

La politisation de la question technologique, condition d’un nouveau contrat social – Le HuffPost

Face à un système en crise jusque dans ses structures les plus profondes, les objectifs d’un nouveau contrat social font consensus : des institutions tout à la fois motrices de l’innovation et vecteurs d’une solidarité inclusive, à même de lutter contre la montée des inégalités et le repli sur soi. Suffirait-il alors de numériser le contrat social ? Pas le moins du monde.

L’idée qu’il suffit d’introduire une dose de numérique dans le contrat existant sans toucher à ses fondements est erronée et dangereuse. Elle conduit à lester la technologie et l’entrepreneuriat de missions qu’ils ne sont pas en mesure de conduire seuls : création d’emplois, adaptation des acteurs traditionnels, croissance, redistribution de la valeur, création de nouveaux modèles socio-économiques, inclusion sociale. Ces missions, que les gouvernants ne sont plus capables de mener à bien, ne trouveront pas une solution magique à coup de baguette numérique. Elle requièrent au contraire la construction d’une vision politique totale qui ne se réduise pas à une fétichisation de la technologie et de la figure de l’entrepreneur.

 

La data et le politique : de la base de donnée aux réseaux sociaux, les technologies numériques ont-elles changé la donne ? – ZdNet

Des printemps arabes à Nuit Debout, en passant par la Manif Pour Tous, les technologies numériques suscitent de nouvelles formes d’engagement du citoyen dans l’action politique. Big data, bases de données, techniques de ciblages et utilisation intensive des réseaux sociaux ont également permis de renouveler des pratiques militantes traditionnelles comme le porte-à-porte, à l’instar des deux campagnes électorales américaines d’Obama en 2008 et 2012. Cette large utilisation des technologies numériques, jointe à leur développement accru soulèvent plusieurs enjeux. Des enjeux techniques : quelles bases de données sont utilisées (INSEE, bases de données de géo-marketing…) ? Comment les utiliser, quels croisements effectuer, quels outils mettre en œuvre ? Pour quelle utilisation : optimisation de l’action politique ? Optimisation des messages politiques afin de mieux ajuster le discours en fonction de micro-cibles électorales ? Des enjeux éthiques : la politique est-elle un marché de niches ? Jusqu’où la constitution et l’exploitation de ces données est-elle compatible avec les libertés publiques et notamment la garantie de la préservation de la vie privée ? Comment les citoyens peuvent-ils eux-mêmes s’approprier et contrôler l’usage qui est fait des données dans le marketing politique ? Des enjeux ethnologiques : jusqu’où internet et les bases de données comportementales ont modifié la politique et la démocratie ?

 


Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #23

26 juin 2016 • By

Chaque dimanche, retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.

Les liens civic tech de la semaine - Civictech #23

La Civic Tech invente la démocratie 2.0 – La Croix 

La modernisation des institutions, longtemps restées à l’écart des évolutions technologiques, est considérée comme un marché à fort potentiel. À l’échelle du monde, les Civic Tech représentent déjà 5,7 milliards d’euros, sur un marché global des dépenses institutionnelles dans les technologies de l’information de presque 23 milliards d’euros.

 

Civic Tech : les innovations démocratiques en questions – InternetActu

Les transformateurs” cherchent, eux, à changer le système de l’intérieur. Ils travaillent auprès des institutions et des décideurs pour les aider à changer de méthode, de modes d’organisation ou de posture. Ils utilisent la formation et les méthodes d’accompagnement au changement. Dans cette famille on trouve à la fois les Territoires hautement citoyens qui développent des outils, des méthodes, des formations et des analyses autour de territoires qui mettent la démocratie au coeur de leur fonctionnement, à l’image de Mulhouse, Trémargat, Kingersheim, Grigny, Grenoble, ou Mouans-Sartoux (qui gère tous ses services publics en régie municipale directe), ou encore, l’un de ceux qui est devenu le plus emblématique, Saillans. Dans cette famille on ne trouve pas seulement des territoires qui font la preuve de ce qui est possible par l’exemple ou qui libèrent les énergies citoyennes. On trouve aussi des institutions qui cherchent à réinventer les institutions comme, à leurs mesures, le Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique ou Etalab. Faire autrement les politiques publiques, c’est l’enjeu également de la 27e Région qui depuis les méthodes du design expérimente des logiques de transformation des politiques publiques.

 

Le Civic Hall, ce lieu pionnier qui aimante les politiques français – Les Echos

Seul principe à respecter : devenir membre en s’acquittant d’une cotisation et passer un entretien pour expliquer ce que l’on attend du centre et ce qu’on peut lui apporter. Résultat, une entité qui vit sans aucun subside municipal, mais avec l’appui financier de deux sponsors, Microsoft et Omidyar Network, et l’organisation d’événements (400 en un an). La secrétaire d’Etat semble conquise. Et prévient d’emblée : « Je sais que la maire de Paris travaille sur ce sujet, mais cela doit être porté par le gouvernement, et ne pas être cantonné à Paris. »

 

CivicTech : les 5 start-up qui pourraient faire bouger la démocratie – Microsoft 

Avec l’arrivée prochaine des élections présidentielles aux Etats-Unis et en France, Futur en Seine a souhaité mettre un coup de projecteur sur le secteur des Civic Tech. La Civic Techregroupe le champ des initiatives publiques, privées ou associatives cherchant à renforcer l’engagement citoyen, la participation démocratique et la transparence des gouvernements via les outils du numérique.

Personal Democracy France avait donc invité des intervenants tels que Jessica Morales, Digital Organizing Director de la campagne Hillary For America, ou Pablo Soto, élu de Podemos chargé de la participation citoyenne, de la transparence et de la gouvernance ouverte à la ville de Madrid. Mais également les porte-parole de la commission numérique de Nuit Debout, ou les représentants de start-up déjà installées de la Civic Tech comme Voxe.org ou Laprimaire.org.

L’évènement s’est terminé par 10 pitchs de start-up de la Civic Tech. Voici les 5 projets qui ont retenu notre attention. Le futur Uber de la politique en fait peut-être partie…

Répétez : « La politique sur Facebook c’est tabou, nous en viendrons tous à bout ! » – ZDnet

La diversité, au sens large, s’est plus encore imposée comme un sujet pour Facebook après la publication d’un article de Gizmodo relatif à la composition des « trending topics » sur le réseau social. D’après d’anciens salariés, les employés en charge de la gestion de cette fonctionnalité s’assureraient que les actualités pro-conservateurs ne remontent pas et donc ne bénéficient pas de visibilité.

Électeurs démocrates et républicains peuvent rester sur Facebook et s’écharper entre eux (ou débattre de politique en toute courtoisie). La firme met à disposition ses produits. Et puis, quelles que soient leurs opinions politiques, leurs données personnelles n’ont pas d’odeur.

Facebook continuera donc de les collecter et de les exploiter à des fins commerciales. Après tout, le libéralisme est sans doute ce qui rassemble les deux (trois) camps. Au 1er trimestre 2016, US et Canada représentaient 173 millions d’utilisateurs actifs quotidiens, mais surtout 50% de ses revenus (2,7 milliards de dollars). Mais chut, entre amis, on évite de parler d’argent… et de politique.

 

Comment les administrations vont (enfin) devenir plus accessibles et efficaces grâce à une meilleure interconnexion de leurs plateformes numériques – Atlantico

Gilles Babinet : Le fait de standardiser les échanges de données avec l’extérieur a fait l’objet de nombreuses réticences de la part de certaines administrations. Cette mise à disposition d’API offre une forme de garantie de normalisation des données. Si les données sont de qualité, elles devraient susciter l’émergence d’un écosystèmes de développeurs, startups, civic-tech, etc. conséquent. Une illustration de la conséquence des API consiste à ne plus voir la société civile et les acteurs privés comme faisant face à l’Etat, mais comme s’y trouvant finalement au coeur. Ils peuvent souvent développer des services commerciaux ou citoyens plus vite, plus efficaces et plus accessibles que l’Etat (et les grandes administrations de services publiques) lui-même.

 

« Pour une action publique transparente et collaborative » : un premier bilan à mi-parcours mis en consultation – Localtis

Membre actif du Partenariat pour un gouvernement ouvert (OGP) dont elle prendra la présidence à l’automne, la France a lancé en juillet 2015 son Plan d’action national « pour une action publique transparente et collaborative ». A mi-parcours, la mission Etalab publie un rapport d’étape pour rendre compte de l’avancement des différents engagements pris. Ce document intermédiaire, dont la version finale devrait paraître en juillet, fait l’objet d’une consultation publique jusqu’au 30 juin prochain.


Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #21

12 juin 2016 • By

Chaque dimanche, retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.

Liens CivicTech de la semaine #21 civic tech

 

Projet France, jeunes avec Arnaud Montebourg… les bras armés de Montebourg pour 2017 – Challenges

Bienvenue au premier apéro du Projet France une plateforme lancée le 22 mai dernier par les disciples d’Arnaud Montebourg. Elle répond à « l’appel du Mont-Beuvray » formulé par l’ancien ministre de l’Economie pour bâtir « un grand projet alternatif » autour de deux questions fortes: « Comment changer la politique? Comment redémarrer l’économie? » L’initiative rappelle les « civic tech » qui émergent en France ou les militants trentenaires qui cherchent à « hacker la politique » chez Europe-Ecologie Les Verts.

 

What Can Civic Tech Learn From Social Movements? – Gov Labs

  1. Grassroots activity is expanding across the US – Activity is no longer centralized around San Francisco and New York; it’s rapidly growing and spreading across the US – in fact, there was an 81% increase in the number of cities hosting civic tech MeetUps from 2013 to 2015, and 45 of 50 states had at least one MeetUp on civic tech in 2015.

  2. Talk is turning to action – We are walking the talk. One way we can see this is that growth in civic tech Twitter discussion is highly correlated with the growth in GitHub contributions to civic tech projects and related Meetup events. Between 2013-2015, over 8,500 people contributed code to GitHub civic tech projects and there were over 76,000 MeetUps for civic tech events. 

  3. There is an engaged core, but it is very small in number – As with most social movements, civic tech has a definite core of highly engaged evangelists, advocates and entrepreneurs that are driving conversations, activity, and events and this is growing. The number of Meetup groups holding multiple events a quarter grew by 136% between 2013 to 2015. And likewise there was a 60% growth in Engaged Tweeters in during this time period.  However, this level of activity is dwarfed by other movements such as climate action.

 

Les pétitions en ligne : un nouveau moyen de se faire entendre – La voix du nord 

Change.org, premier site du genre, lancé en France en 2012, compte aujourd’hui 150 millions d’utilisateurs dans 196 pays, 7 millions dans l’Hexagone. Pour autres exemples, avaaz.org en enregistre 4,3 millions ; mesopinions.com, 4 millions. Les Français seraient parmi les plus contributeurs au monde. À chaque jour, ou presque, sa nouvelle cause, à défendre d’un clic.

Les Français auraient trouvé là un nouveau moyen de s’exprimer, hors des partis, des syndicats, des associations, dans lesquels ils ne se reconnaissent plus forcément. Comme ils le font aussi à coups de hashtags sur Twitter ou de like sur Facebook… La pétition 2.0 est un des outils de la famille des « civic tech », comme sont appelées dans le jargon les nouvelles technologies à disposition des citoyens.

 

Société collaborative : ce qu’attendent les Français – Contrepoints

Un défi colossal pour l’ensemble des plateformes de civic tech, qui ne manquent pas d’imagination et d’inventivité afin de séduire des Français déçus par la politique. La « Civic tech »séduit essentiellement les jeunes, les chiffres sont d’ailleurs encourageants pour la tranche des 18-24 ans. En revanche, une requête est unanime et intergénérationnelle : 70 % des Français jugent leurs institutions trop fermées et demandent plus d’inclusion et une meilleure prise en compte de leurs avis dans le débat public.

« Civic tech » à la traîne, mais « crowdfunding » en pleine essor : que faut-il en conclure ?

La raison de cette croissance à double vitesse des secteurs révèle qu’au-delà des logiques économiques et de l’intérêt financier, c’est la valeur « partage » qui reste le dénominateur commun des initiatives collaboratives. L’argent n’est pas la motivation principale des sondés. Pour 40% d’entre eux, le collaboratif c’est, avant tout, le partage et la solidarité quand seulement 7 % du panel évoque le souhait de faire des économies. L’étude nous donne également des indices sur les thématiques et les secteurs dans lesquels les Français souhaitent s’impliquer à l’avenir.

En tête des priorités, on retrouve la préservation de l’environnement et le développement durable. 47 % des sondés évoquent la lutte contre les déchets et le gaspillage lorsque 41 % se déclarent en faveur d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Autre sujet phare, la lutte contre les exclusions et la pauvreté. De quoi ajouter de l’optimisme et un nouveau souffle dans le renouveau social autour de schémas participatifs et collaboratifs.

 

Civic tech : de la fracture numérique à la fracture démocratique – Contrepoints

Il est indéniable que la civic tech améliore l’accès aux institutions et opère ainsi une « démocratisation de la démocratie ». Pourtant, quand on y regarde de plus près, cette numérisation de la vie civique comporte un effet pervers majeur, celui de l’exclusion des personnes non-connectées. Ainsi, en voulant rapprocher les citoyens de la politique, la civic tech en exclurait d’autres…

Cette fracture se ressent aussi au niveau politique. Certains jouent beaucoup sur la participation en ligne et la co-construction, comme Arnaud Montebourg qui vient de mettre en place une plate-forme participative (leprojetfrance.fr). D’autres mettent cet aspect totalement de côté, comme Donald Trump qui a fait une campagne quasiment sans numérique, sans pour autant y perdre…  Par ailleurs, le mouvement « En Marche ! » lancé par Emmanuel Macron mise sur le terrain pour se connecter aux gens, en organisant une gigantesque opération de porte-à-porte et non un sondage géant en ligne. Les outils numériques, même s’ils sont extrêmement prometteurs, sont donc encore loin d’être les remèdes magiques pour la vie civique.

 

How Can Civic Tech Contribute to Public Safety? – Granicus

During emergencies, citizens and response teams need to be as informed as possible. Government Technology contributor David Raths reported that social media has been previously used as an information-sharing tool during natural disasters. Emergency management teams are also beginning to experiment with social media to improve situational awareness for first responders. It’s helping public information officers and first responders alike to identify best practices and keep government operations more transparent.

 

Faire vivre la démocratie autrement – La Croix 

En commençant par des initiatives pour redonner la parole aux citoyens. Mulhouse, dans le Haut-Rhin, expérimente ainsi la démocratie participative. Il y a deux ans, un grand forum a réuni 5 000 habitants, 5 % de la population.« Nous avons un mandat pour mener à bien un programme mais il existe aussi un droit à la contribution », résume le maire Jean Rottner (Les Républicains). S’inspirant de la ville de Québec, il a créé une agence de la participation chargée d’animer le débat public et s’appuie sur les nouveaux outils numériques.

Jean Rottner sait que c’est un travail de long terme et assume les échecs. « Nous avions changé la composition des comités de quartier pour impliquer davantage les citoyens, avec tirage au sort. Mais les résultats furent décevants. Les gens se sont découragés. Il faut trouver un bon équilibre entre l’ouverture à la société civile et le savoir-faire des politiques. »

 

À quoi sert l’Agence du numérique créée par l’État ? – Numerama

En pratique, l’Agence du numérique obéira aux objectifs annuels fixés par le ministre en charge du numérique, actuellement Emmanuel Macron et sa secrétaire d’Etat Axelle Lemaire, et réunira en son sein plusieurs missions jusque là dispersées, toutes orientées vers le développement des territoires :

  • Le pilotage et la mise en oeuvre du plan « France Très Haut Débit » (France THD), qui doit rendre disponible un accès à internet d’au moins 30 Mbps pour 50 % des foyers d’ici 2017 (nous en sommes loin) et 100 % d’ici 2022 ;

  • Le pilotage et la mise en oeuvre du label « French Tech » avec ses « quartiers numériques ». Son rôle consiste essentiellement à aider les territoires à travers le label, mais elle pourra aussi être « consultée sur les évolutions du cadre réglementaire relatif au financement des entreprises innovantes et à l’encouragement à l’entrepreneuriat »  ;

  • L’encouragement à la « diffusion des outils numériques et (au) développement de leur usage auprès de la population ». L’Agence du numérique devra ainsi lutter contre la fracture numérique, aussi bien en terme d’accessibilité à internet que d’usages, pour les collectivités territoriales, les associations ou encore les réseaux d’entreprises.. Elle pourra en outre être associée « aux mesures prises pour le développement des services publics numériques ». Il s’agit en clair des fonctions jusque là occupées par la Délégation aux usages de l’internet (DUI), créée en 2003 et supprimées par le décret.

 

(Mise à jour) 13 propositions pour une version améliorée de l’État, sa posture et son équilibre démocratique – Renaissance numérique

Alors que fleurissent les initiatives de réinvention de la politique, « En marche » d’un côté, « Nuit debout » de l’autre, le think tank Renaissance Numérique délivre « 13 propositions pour une version améliorée de l’Etat, sa posture et son équilibre démocratique » dans le livre blanc : Démocratie : mise à jour.

Paru le 18 avril 2016, ce rapport présente les opportunités qu’offre le numérique pour faire évoluer l’Etat et la démocratie vers davantage de transparence et de représentativité. Il se présente comme une feuille de route nécessaire pour tout décideur politique qui souhaite faire évoluer son mode de gouvernance.

 

Paris, future reine des Civic Tech? – FrenchWeb

Le secteur public comme carburant pour réinventer la démocratie, mais l’engouement sera-t-il suffisant pour réellement renouveler l’offre politique, tant au niveau local que national? Sur Paris, seuls 7% des répondants déclarent avoir participé à des concertations en ligne organisées par des administrations publiques, (à l’image du budget participatif de la ville de Paris) comme le révélait une étude du think tank Renaissance Numérique. «Parmi ceux qui considèrent que les pétitions en ligne ne sont en aucun cas prises en considération avec les élus, les jeunes (15-34 ans), les Parisiens et la catégorie sociale « inactifs » sont les plus représentés», montrait-elle également.

Or, les attentes sont fortes. Plus d’un Français sur deux (53%) attendent en priorité des pouvoirs publics qu’ils développent des services administratifs en ligne (impôts, passeports, etc.), et qu’ils soient plus transparents concernant les budgets administratifs, d’après ce même sondage.

«Il doit y avoir une vraie volonté politique derrière. En même temps que l’ouverture d’un incubateur, il faut aussi accepter une gouvernance partagée, de distribuer son pouvoir, de décentraliser», observe Camille Vaziaga, la déléguée générale à Renaissance Numérique. «D’autres questions vont aussi immanquablement se poser, comme de savoir comment l’État construit ses propres outils numériques, à qui vont appartenir ces infrastructures créées par les start-up, et comment on s’associe avec des acteurs privés (ou public), tout en gardant la main», conclut-elle.

 

« Le numérique ne doit pas être réservé aux happy few » – Rue89 / Nouvel Obs

Nous on est un do-tank, pas un think tank, on est la salle des machines, la timonerie ! Evidemment, on travaillera avec le CNNum qui a un regard plus large, une vision de plus haut. Nous, on sera la tête dans le guidon : on travaille avec ceux qui font le numérique.

Le rôle de l'Agence du numérique face aux autres administrations et organismes

Le rôle de l’Agence du numérique face aux autres administrations et organismes – Bercy

Comment donner corps à cette agence du numérique ?

La logique de l’agence est de trouver des synergies progressivement entre ses trois pôles. Elles existent parfois déjà sans qu’on s’en rende compte. Par exemple, Blablacar, avant de devenir une licorne emblématique de la French Tech, a été aidée par la Délégation des usages de l’Internet, quand la société s’appelait Comuto. On identifie de plus en plus d’axes de stratégie communs et les collectivités discutent souvent déjà avec plusieurs de ces pôles.

S’il y a un axe à renforcer, c’est la société numérique : les deux ministres et moi-même sommes très attachés à ce que le numérique soit accessible à tous les citoyens, quel que soit leur lieu d’habitation, leur parcours professionnel, leur origine sociale. Il est nécessaire que la French Tech regarde davantage la diversité des talents, la place des femmes et des personnes issues des quartiers dans les start-up. Les profils sont aujourd’hui très homogènes…

La Mairie de Paris passe en mode « open data actif » – L’informaticien

Lors de l’AWS Summit, la Mairie de Paris a levé un bout de voile sur sa stratégie open data et a surtout glissé un nouvel élément : elle ne se contente pas de recueillir des données, elle en crée. Place de la Nation, des capteurs ont été mis en place et collectent donc de nouvelles données.

 

Présidentielles : Le Big Data au service des candidats à la présidentielle 2017

 

Personal Democracy France 2016 : le replay 

Pour celles et ceux qui n’ont pas pu faire le déplacement, ou qui voudraient en reprendre une tranche, le replay complet des débats de l’après-midi et les présentations des premiers intervenants sont en ligne !

 

 


Ils font la Civic Tech

Le mouvement Civic Tech s’organise à Barcelone

8 juin 2016 • By

Civic Lab vient d’être créé à Barcelone  et vise à rassembler les acteurs de la Civic Tech ainsi que les citoyens dans le but de développer de nouveaux outils démocratiques.

CivicLab Barcelona Civic tech civictech

Vous trouverez ci-après leur présentation :

L’idée est la suivante : (re)connecter non seulement les acteurs de la CivicTech mais aussi les citoyens avec le bien public et créant un espace ouvert pour partager les savoirs, discuter, collaborer, innover, façonner ensemble la démocratie.

En permettant à chacun et chacune de pouvoir prendre la parole et exprimer ses idées, son énergie, son désir de changement… et parfois même sa frustration, nous souhaitons :

  1. ouvrir, intellectuellement et physiquement, la Civic Tech à tous et à toutes
  2. supporter les initiatives actuelles
  3. aider les nouvelles initiatives à émerger.

L’image du pont est très forte pour nous. Civic Lab est un endroit qui rassemble des entrepreneurs, politologues, développeurs, juristes, journalistes mais aussi des architectes, étudiants, urbanistes, artistes ; mais avant tout des citoyens.

Ce pont sera matérialisé en ligne à travers Facebook, Twitter, MeetUp, GitHub et hors-ligne, dans lieux innovants de Barcelone, par des conférences, présentations, hackathons, workshops, débats, incubateurs, cours de codage, et bien plus encore !

Nous croyons très sincèrement qu’en partageant le savoir et connectant les individus nous avons le pouvoir de rendre les citoyens autonomes et leur permettre de se réapproprier leurs droits fondamentaux ; ainsi, tendre vers une société collaborative, une démocratie représentative et transparente.

 

Bonne chance à Civic Lab et à bientôt à Barcelone ! 😉


Vu sur le web

Civic Hall à Paris : Anne Hidalgo ouvre la maison de l’innovation démocratique et des Civic Tech

5 juin 2016 • By

Anne Hidalgo l’a annoncé dans le JDD de ce matin : Paris va se doter d’un Civic Hall, un lieu « libre, pas sous le contrôle de la mairie ; une maison commune pour les innovateurs et les citoyens qui réfléchissent à des façons de mieux gérer notre communauté de destin ». Une ouverture prévue pour la fin de l’année 2016.

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Anne Hidalgo et Bill de Blasio, maire de New York, en mai 2014. (CHARLES GUERIN/ABACA)

En savoir plus sur le Civic Hall de New York dans #LaRevueCivicTech n°17

 

Que nous apprend le JDD sur ce Civic Hall parisien : ses ambitions, son espace et son ouverture ?

« Le Civic Hall parisien sera un lieu d’innovation, de débat et de diffusion très puissant connecté à la population »

Anne Hidalgo – Maire de Paris

Ce sera un lieu « plus ouvert, davantage tourné vers les citoyens : cet endroit fonctionnera comme un incubateur, où se retrouveront de nombreux partenaires – jeunes entrepreneurs, grands acteurs de l’économie numérique, chercheurs, sociologues, étudiants… – mais aussi le public, les administrés, les élus, les associations, etc. Ce sera un lieu de rencontre, de dialogue, voire de co-construction des politiques municipales », un lieu qui implique « une profonde réorganisation de l’administration »

Emmanuel Grégoire – Maire adjoint chargé des services publics, de la modernisation de l’administration et des ressources humaines

 

Le Civic Hall sera un espace assez vaste, « plus de 1000 m2, dans un arrondissement central », pour « redonner envie aux citoyens de participer ». « Nous voulons recréer une interaction entre les décideurs et les citoyens, renouer les liens ».

Anne Hidalgo – Maire de Paris

 

 

En savoir plus sur le JDD

 


Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #20

5 juin 2016 • By

Chaque dimanche, retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.

Les liens civictech de la semaine 20 Civic Tech

 

Anne Hidalgo annonce la création d’un Civic Hall à Paris… comme à New York – Le JDD

New York a son Civic Hall; Paris aura le sien également, Anne Hidalgo l’annonce dans le JDD. La maire socialiste avait prévu de se rendre demain chez son homologue new-yorkais, Bill de Blasio, mais son déplacement a été annulé pour cause de crue de la Seine et de gestion de crise. Elle devait notamment visiter cet espace dédié aux « civic tech », installé il y a tout juste un an sur la Cinquième Avenue, en plein cœur de Manhattan. La visite est remise à plus tard, mais l’idée est d’ores et déjà importée.

Is civic technology the killer app for democracy ? – TechCrunch

Civic technology is the use of technology for the public good — reporting a broken street light, for example, or allocating a public budget — and it might give Americans the chance to renew public life by making democracy more visible and intentional. Hybrid platforms blend the convenience of open data with a strong commitment to the larger society. Civic technology inherently asks the tough questions about who is helped, who is harmed, how inclusive a system is and whether the app is ultimately good for democracy.

The civic disconnect between information convenience and failing public systems is a considerable challenge. Big data might be a huge boost to our economy, but will it help us build a better nation? Hackathons are terrific community-building events, but we can’t code ourselves out of our failing infrastructure. To build the killer civic app, we need to find an ethical framework that connects technology to political leadership, to power.

This is not about Left versus Right or public versus private. To address our critical needs as a nation we must transcend those tired divisions and move quickly. In the words of civic tech entrepreneur Sean McDonald, “Let’s look at government as a subscription service for the provision and preservation of common goods.” We are taxpayers, after all. It follows, then, that our collective goal should be a technology-enabled system that provides and preserves the common good.

 

Federal Agencies Call for Aid at National Day of Civic Hacking – Government Technology

What do honey bees, criminal records, Lyme disease and landfills all have in common?

Typically nothing, but on June 4 these relatively disparate topics will be put in the spotlight as civic hackers converge for the fourth annualNational Day of Civic Hacking. The White House, and the civic tech group Code for America, are leading this year’s event to spur citizens, technologists and governments to solve societal problems. More than 100 hacker spaces are set to pop up for a day, with some turning into weekend hackathons and local app competitions.

Federal agencies have asked technologists to help solve 16 different challenges facing communities (see below for a full listing) and the work furthers President Obama’s call to action he made back in March when attending the arts and tech trade show SXSW. His message at the time requested the tech industry to contribute its time and resources to improving their communities.

 

Civic Tech Platform La Primaire Wants To Help French Voters Bypass Traditional Parties – Forbes

With this sort of background, it is perhaps unsurprising that a number of activists have decided to try and find new ways to boost political participation, using crowdsourcing, smartphone applications and online platforms to look for candidates outside of the usual circles.

There are several civic tech initiatives in place in France right now. One of the most fascinating is called LaPrimaire.org.

It’s an online platform whose main aim is to organize an open primary election, select a suitable candidate, and allow him to run for President in the 2017 elections.

 

Demandez le programme de Personal Democracy France 2016. 

Programme Personal Democracy Forum France

 

Civic Tech News — What Works Cities Initiative in Seattle – Tech talk blog

Since 2015, the City of Seattle has been working quietly on a number of programs to make our government more data-driven, results-oriented, and innovative. We passed a new open data policy that balances transparency and privacy. We are shifting to a new model for performance management, both within the City and with our contractors. We are using design thinking to explore new approaches to big issues such as youth unemployment and homelessness, with a 5-person team in Mayor Murray’s Office of Policy & Innovation dedicated to one project at a time. What has made such big changes possible in such a short period of time? The common thread is Bloomberg Philanthropies.

Inspired by former New York City Mayor Michael Bloomberg’s experiences using data and design thinking to improve that city, Bloomberg Philanthropies has created a number of initiatives that make it possible for other cities to explore what “works.”

 


Contributions

Les français veulent plus de démocratie participative !

1 juin 2016 • By

Après un #mardigital de haut niveau organisé par Axelle Lemaire et Claude Bartolone, la CivicTech était encore une fois à l’honneur hier à Paris avec un événement organisé par la banque en ligne monabanq. Une soirée placée sous le signe de l’échange et du partage autour de la nouvelle société collaborative naissante et de la démocratie participative.

Les intervenants passionnés et dynamiques ont échangé sur leurs parcours et leurs visions du monde de demain au cours de 2 tables rondes. Une première centrée sur les CivicTech et une seconde un peu plus large sur la quête de sens des citoyens dans leur quotidien, leur travail et leurs engagements politiques.

Les français et la société collaborative

Pour démarrer la soirée une première étude sur la société collaborative a été présentée par Edmond Prin, directeur d’études chez TNS Sofres. Comme le soulignera un peu plus tard Antonin Leonard (OuiShare) c’est la première fois que l’on parle de société collaborative plutôt que simplement d’économie ou de consommation collaborative. Une terminologie qui change la donne et élargie le débat en étudiant le collaboratif dans son ensemble.

En ce qui concerne la partie démocratie participative qui nous intéresse plus particulièrement ici il y a quelques chiffres marquants qui ont retenu notre attention. Comme le décalage entre la pratique de ce type d’actions et le ressenti des français sur le manque d’attention des médias sur le sujet. Si vous voulez retrouver l’infographie en intégralité, c’est par ici.

 

Un panel CivicTech passionné et passionnant

On ne parlait en fait pas vraiment de CivicTech et d’outils ou de plateformes hier soir sur la Seine au pied de la Tour Eiffel. Ce sont bien les gens, porteurs de projets, citoyens et élus, qui étaient au centre des échanges. On retiendra le parcours initiatique d’Armel LeCoz et son tour de France des élus pendant les dernières municipales pour aller dormir chez les maires et comprendre les campagnes locales au plus près du terrain. Une expérience en forme de déclencheur pour l’engagement d’Armel dans Démocratie Ouverte et les plateformes connexes.

Puis ce fut le tour de Valentin Chaput de DemocracyOS de nous présenter son parcours et l’essence de son engagement avec l’open source et la technologie ouverte au service de la démocratie. L’histoire de DemocracyOS et son code ouvert venant d’Argentine, son équipe française qui contribue à optimiser le code et le met à disposition au monde entier. Une belle histoire de l’open source et du libre au service de la démocratie qui nous donne envie d’y croire et de foncer.

Baztille a ensuite présenté son concept, et la promesse est belle. Demain vous pourrez télécommander vos députés ! Le principe est assez simple, chaque jour une question est posée à la communauté des utilisateurs de Baztille et les citoyens donnent leur avis. En utilisant les quelques minutes ou quelques secondes à leur disposition chaque jour pour s’engager, à leur échelle, et sans contrainte de temps ou de lieu grâce au mobile. Une utopie pour certains, une réalité qui commence à grandir chez Baztille qui fonce sans se retourner pour tester, pour essayer.

Les outils c’est bien, mais ça ne suffit pas

Armel LeCoz l’a très bien rappelé pendant cette table ronde. Les plateformes ne sont que des outils au service d’une prise d’un changement de posture vis à vis de la politique.

De nouvelles méthodes doivent faciliter la reprise de pouvoir du citoyen, les CivicTech font partie de ces solutions mais il ne faut pas oublier de se connecter au terrain et aux aspirations de ces citoyens prêts à s’engager si on leur redonne confiance.

Car c’est bien par la communauté que viendra le succès de ces nouvelles formes de démocratie. On le sent déjà avec des mouvements tels que MaVoix, c’est aussi le cas chez Baztille ou DemocracyOS, les communautés commencent à grossir, et c’est bien par le passage à une nouvelle échelle en termes d’usages que ces CivicTech pourront réellement peser.

Dans cette table ronde comme dans la suivante avec des acteurs du changement comme OuiShare, Ticket For Change et Bluenove, l’optimisme est de mise : c’est par la France qu’arrivera la vague démocratique nouvelle qui permettra le changement de modèle tant attendu.

Hier soir on avait vraiment envie d’y croire.


Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #19

31 mai 2016 • By

Chaque dimanche (et cette semaine, toujours plus à la bourre, le mardi), retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.

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Risque de déconnexion et de renforcer l’opposition citoyens/institutions – La Tribune

Enfin, de nombreux observateurs mettent en garde contre les « risques » des Civic Tech. Notamment celui de créer une nouvelle fracture en laissant hors de cette « révolution démocratique » les populations les plus précaires, moins connectées, ainsi que les non-technophiles. Ce qui est un peu le cas aujourd’hui.

« Au-delà du fait que de nombreuses Civic Tech se concentrent sur la forme plus que sur le fond – contrôler l’action des élus, comparer les programmes, mettre en place le vote électronique… -, beaucoup ont une vision naïve du citoyen parfait, prêt à s’impliquer et à donner de son temps pour comprendre la politique« , estime le sociologue Dominique Cardon.

Démocratie participative : à l’aube d’importantes élections, la Civic Tech se lève – Connexité

De la représentation à la participation. Du lien brisé à la reconnection du citoyen et du politique. A l’heure où la fracture entre gouvernants et gouvernés est de plus en plus apparente, la Civic Tech peut devenir le ciment d’un édifice démocratique plus juste, plus efficace et plus serein. En effet comme le site CivicTechno l’affirme, la Civic Tech a le potentiel “d’élargir massivement le nombre de participants à la décision publique (une réponse à l’abstention toujours plus grande), d’éclairer l’avis des citoyens, de co-construire des politiques publiques plus efficaces et d’accélérer le processus démocratique avec la technologie”.

 

Entretien avec Audrey Tang, figure de proue du hacking civique à Taïwan – Atelier des médias

Le contexte politique de Taïwan est fortement lié à l’intérêt que porte Audrey pour les questions de citoyenneté. Internet est né seulement trois ans après la fin de la loi martiale, qui donnait au président chinois le pouvoir de contrôler Taïwan et ainsi d’empêcher toute opposition de s’exprimer. Les premières élections taïwanaises au suffrage universel direct n’ont lieu qu’en 1996, avec l’élection de Lee Teng-Hui. En fait, à Taïwan, l’Internet est né en même temps que la démocratie. Pour Audrey, c’est cela qui fait toute la différence entre un digital native européen et un digital native taïwanais.

 

2017 : les Civic Tech à suivre pour la primaire et la présidentielle – La Tribune

Conséquences de la crise profonde du politique et de l’essor de la scène startup française, ces initiatives de citoyens engagés ou d’entrepreneurs en quête de sens entendent redonner du pouvoir aux citoyens. Casser la verticalité du rapport entre les élus et le peuple pour créer une démocratie 2.0, plus participative et éclairée. A l’approche de la primaire de la droite de novembre 2016, mais surtout des élections présidentielles et législatives de 2017, de nombreuses plateformes se sont renforcées ou ont vu le jour ces derniers mois. Et elles comptent bien peser sur le scrutin. Tour d’horizon.

 

#Mardigital : la soirée consacrée aux “Civic Tech” par Axelle Lemaire et Claude Bartolone – Le Drenche

6 start-up civiques ont été mises sous les feux des projecteurs : Voxe.org, la Fabrique de la Loi, Parlements et Citoyens, Tell my city, Belem et Fullmobs. Toutes plus inspirantes les unes que les autres, elles sont représentatives de la civic tech par leur dynamisme et les résultats concrets qu’elles ont déjà obtenus à grande échelle.

La soirée était animée par Jean Massiet, d’Accropolis, la chaîne Youtube dédiée à l’actualité politique et parlementaire française.

La Ministre Axelle Lemaire a également évoqué des pistes pour le futur des Civic tech : la question du statut juridique, certainement quelque part entre une entreprise et une association, la question du financement et du modèle économique, l’idée d’un lieu ouvert qui pourrait accueillir ce type d’initiatives, etc.

Au delà des thèmes abordés, passionnants, beaucoup de personnalités politiques et médiatiques ont été surprises de l’énergie dégagée par les acteurs de la Civic tech. C’est probablement une des caractéristiques de cet écosystème : les initiatives sont extrêmement complémentaires, et elles forment ensemble un tout cohérent.

La révolution démocratique sera numérique ou ne sera pas“, disait Axelle Lemaire.

 

 


Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #18

23 mai 2016 • By

Chaque dimanche (et cette semaine, un peu à la bourre, le lundi), retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.

Les liens civictech civic tech de la semaine 18

Les Français ont toujours un désir de politique – La Croix

Il y a donc toujours un désir de politique et notre sondage montre que la volonté d’engagement reste également intacte. Mais celle-ci cherche aujourd’hui de nouveaux moyens d’expression. Les Français préfèrent signer une pétition en ligne que manifester, participer à des consultations citoyennes plutôt que faire la grève, adhérer à des mouvements nouveaux ou participer à des débats spontanés comme « Nuit debout » qu’adhérer à un parti traditionnel.

« Il y a un souhait manifeste de dépasser les partis et de faire de la politique autrement par le biais d’une démocratie plus participative et plus citoyenne. Une démocratie horizontale plus que verticale », confirme Aurélien Preud’Homme.

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Comment le numérique peut transformer durablement la démocratie – Benjamin des Gachons, Directeur France Change.org

Du côté de la plateforme Change.org, et dans cette même logique d’empowerment des citoyens, nous venons de lancer notre « guide du lobbying citoyen » mettant en avant de manière didactique les ressorts des mobilisations citoyennes ayant abouti à des changements concrets, sur la base des bonnes pratiques développées par nos 7 millions d’utilisateurs en France. Sur le modèle des formations au crowdfunding dispensées par les sites de financement participatif, notre ambition est de former toujours plus de citoyens au crowdcampaigning, c’est-à-dire à ces mobilisation des foules, ces campagnes citoyennes participatives dont l’impact va croissant.

 

La démocratie directe sur Internet : utopie ou réalité ? – Le Figaro

Il semble aussi en France qu’on retrouve ces initiatives open source, citoyennes et novatrices au sein de milieux populaires et entrepreneuriaux plutôt frustrés par le manque d’efficacité de l’Etat. Le parallèle avec les Etats Unis est ici utile, puisqu’après la campagne Obama 2008, c’est un appel à l’action de Tim O’Reilly, une personnalité de l’industrie technologique, qui porta le concept de CivicTech sur les fonts baptismaux: dans son appel, O’Reilly fustige l’inefficacité du modèle gouvernemental, qu’il présente comme un distributeur automatique («vending machine»): en entrée l’argent du contribuable, en sortie un produit peu satisfaisant mais unique. Il préconise des plateformes globales et interopérables fournies par le gouvernement, que les citoyens pourraient s’approprier. Depuis lors, le développement de Change.org (qui lors du débat sur la loi Khomri a trouvé sa place de choix en France), l’implication de grands mécènes comme le fondateur d’Ebay Pierre Omidyar, le succès de SeamlessDocs, ont consacré les avancées de ce secteur aux Etats Unis: le terme de CivicTech l’a aussi définitivement emporté sur celui de government 2.0.

 

Le mouvement des civic-tech : révolution démocratique ou promesse excessive ? – Loïc Blondiaux

Transportons-nous cependant par la pensée dans un monde dans lequel des civic tech comme Voxe, Ma Voix, La primaire.org, Communecter, Stig, Democracy OS, Civocracy, Loomio, Parlement et citoyens, Democracy Earth… pour ne citer que celles-là feraient l’objet d’usages fréquents et massifs. Nul doute que notre monde politique en serait bouleversé. Dans un tel monde, la distance entre élus et citoyens se serait considérablement réduite et les possibilités de dialogue, de coopération, de mobilisation et de participation des citoyens au processus de décision, à toutes les échelles, seraient décuplées. Les civic tech préfigurent un tel monde, elles ne sont pas pour l’instant encore suffisamment visibles ou puissantes pour le faire advenir. Nous sommes peut-être fin 1788, mais la Révolution politique par le numérique se fait encore attendre.

 

Thierry Herrant (Publicis): «Les mobilisations numériques deviennent des armes politiques de médiatisation massive» – L’opinion (Abonnés)

Le directeur général du pôle image et contenus de Publicis consultants analyse les nouvelles formes de mobilisations : appels en ligne, pétitions numériques, Nuit debout…

« Le numérique, si vous ne pratiquez pas, vous ne comprenez pas », prévient Benoît Thieulin – Usine Digitale

Le deuxième plan, serait peut-être de préparer l’arrivée d’un nouveau système, si celui-ci a du mal à se réformer, compte tenu du caractère révolutionnaire de cette transformation. L’Etat-nation tel qu’il est conçu avec une démocratie représentative déléguée qui produit du droit, avec un rythme d’élections tous les 5 ou 7 ans, est-il l’horizon indépassable de notre politique ? Je ne crois pas. Est-ce que le modèle de la grande entreprise, qui a dominé les échanges économiques, va rester dominant dans les années qui viennent ? Je suis convaincu que non. Je ne dis pas qu’il va disparaître. Mais je pense qu’il va y avoir une explosion des nouvelles formes d’échanges économiques. Et donc d’autres types de régulations politiques.

Le numérique est un outillage des individus. L’un des pouvoir qu’il leur donne c’est la capacité d’auto-organisation. Les grandes organisations, économiques ou politiques, ne vont plus avoir seules le monopole des organisations collectives. Il faut donc avoir une pensée double : accompagner les institutions traditionnelles, françaises ou européennes, car la transition pourrait être très brutale, et réfléchir au système qui est en train d’émerger.

 

Réformer autrement, avec les citoyens – Jean Vincent Placé

Oui, on peut rendre les politiques publiques plus efficaces et moins coûteuses. Et nous le démontrons tous les jours. Le Gouvernement a choisi, en 2012, une méthode, retenue par la plupart des grands pays qui ont conduit leurs réformes avec succès. Une méthode dont tous les observateurs, toutes les grandes institutions publiques, disent qu’elle est un levier majeur pour transformer durablement l’action publique. Cette méthode c’est l’évaluation des politiques publiques. Et, parce que je la porte désormais au sein du Gouvernement, je peux en témoigner : ça marche.

Chacun pourra le constater librement. En toute transparence, j’y suis très attaché, nous mettons les rapports de ces évaluations sur la place publique (sur le site modernisation.gouv.fr). Et comme nous l’avions déjà fait en novembre 2014, jeudi 19 mai se tiendra à la maison de la radio un séminaire présentant le résultat des soixante-dix évaluations de politique publique engagées depuis 2012 et qui ont, d’ores et déjà permis d’économiser plus de 7 Mds € en trois ans, une somme non négligeable.

Civic Tech : démocratie augmentée ou régression démocratique ? – Le nouvel économiste

Après tout, n’est-il pas dans l’essence d’une démocratie évoluée d’accepter la montée en puissance de contre-pouvoirs, d’encourager de nouveaux espaces de prise de parole et de délibérations publiques ? Le défi que lance le numérique aux politiques – en accélérant la circulation des idées, en renforçant l’engagement des citoyens, et en accroissant l’exigence de transparence et d’‘accountability’ (l’obligation de rendre des comptes) – est donc salutaire, car il n’y a rien de mieux au fond que de mettre le système sous pression pour le faire progresser. La belle histoire forgée par les thuriféraires de la démocratie numérique autour de la figure de citoyens numériques mieux informés, plus éclairés et par la même plus pondérés et ouverts au dialogue, est toutefois bien trop enjolivée. En démultipliant les possibilités d’expression – sur les réseaux sociaux, chacun se croit désormais autorisé à exprimer son opinion et peut même prétendre au statut de leader d’opinions – Internet aurait tendance à créer du dissensus plutôt que du consensus. Avec à la clé l’accentuation de la balkanisation de l’opinion publique en autant de communautarisme d’idées dans lesquels on se rassemble par affinités idéologiques pour trouver des adversaires à combattre. Sans compter le risque de donner la part belle aux minorités agissantes et organisées.

 


Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #17

16 mai 2016 • By

Chaque dimanche (et cette semaine, lundi pour cause de long week end), retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.

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Open data : la Bretagne principal initiateur du futur référentiel national des données essentielles de marchés publics – Localtis

Organisé par le SGMAP en partenariat avec le conseil régional de Bretagne, l’association Breizh Small Business Act et le soutien de la French Tech de Rennes-Saint-Malo, le BarCamp était justement destiné à accélérer la diffusion de la démarche à l’échelle nationale.
Les participants – des collectivités territoriales bretonnes, des start up, des éditeurs de logiciels ou encore un groupement d’achat public – ont été pour cela invités à s’appuyer sur ce premier outil pivot et à en tester le format (disponible en version beta sur data.gouv) afin d’en faire un référentiel national. Il s’agissait en particulier de veiller à proposer des données homogènes et des analyses claires et pertinentes et de s’assurer de la simplicité de l’outil en explorant le point de vue de l’utilisateur. « L’utilisation d’un référentiel commun au niveau national doit garantir l’interopérabilité des données, encourager leur réutilisation ».

 

Projet de loi égalité, les citoyens auront leur mot à dire – La Croix

Le gouvernement n’a pas perdu tout espoir de retrouver grâce aux yeux des Français. Il ne veut, en tout cas, pas manquer une occasion de tenter de se faire apprécier.

Le dernier projet de loi du quinquennat, baptisé « égalité et citoyenneté », lui en fournit une. Jeudi 12 mai, Patrick Kanner, ministre de la ville, l’écologiste Emmanuelle Cosse, en charge du logement et Ericka Bareigts, secrétaire d’État à l’« égalité réelle », ont officiellement inauguré un site Internet où les internautes sont invités à donner leur avis sur ce texte.

Une méthode qui tranche avec celle adoptée pour réformer le Code du travail, alors que le gouvernement a fait appel au 49-3 pour imposer son texte. Patrick Kanner l’assure, la « volonté de dialogue » est là. Le gouvernement entend aussi souligner son adhésion à « l’Open Government Partnership » au niveau mondial, alors que la France doit assurer la présidence de ce mouvement collaboratif en 2016.

 

Civic Hall encourage l’innovation civique à New York – L’Atelier

  • Nous organisons chaque année la conférence Personal Democracy Forum – qui aura lieu les 9 et 10 juin 2016 à New York. Cet événement est unique car il rassemble différents secteurs/domaines/mondes qui n’ont pas pour habitude d’interagir : la politique, la technologie, le monde académique, la presse, l’entrepreneuriat social, les professionnels de la RSE (Responsabilité sociale de l’entreprise) etc.Après 12 années, l’événement a rencontré un tel succès, que les participants ont émis le souhait d’avoir un lieu pour se rassembler plus régulièrement. Civic Hall est donc un espace de travail communautaire et un lieu de rencontres qui oeuvre dans le domaine de la Civic Tech. Par Civic Tech, j’entends toute technologie conçue pour contribuer au bien public.

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  • Le procureur général de NYC nous a approché récemment, et nous a demandé de construire une application qui permettrait aux victimes de violence domestique d’avoir sur leur smartphone leur ordre de protection. L’ordre de protection est un document légal qui indique qu’une personne doit être protégée, de sorte que si un officier de police intervient lors d’une dispute conjugale, la victime peut prouver que le conjoint n’est pas autorisé à être près d’elle. Nous avons donc pensé que c’était une très bonne idée, mais que l’on pouvait aller bien plus loin. Nous avons rassemblé le bureau du procureur général, le bureau des violences domestiques de la mairie de NY, plusieurs organismes à but non lucratif, globalement tous les acteurs new-yorkais travaillant sur les problématiques liées aux violences domestiques. Et nous leur avons demandé « de quoi cette communauté a-t-elle besoin en termes de technologies ? »
    Peut-être une messagerie instantanée vers un conseiller spécialisé, peut-être un réseau de soutien. Nous avons donc commencé une collaboration avec 6 agences et 6 organismes à but non lucratif pour fournir des solutions technologiques en réponse au problème de violence domestique.

 

  • New York est la meilleure ville pour commencer mais notre idée à long terme n’est pas de n’avoir qu’un Civic Hall ici, nous espérons un jour en avoir plusieurs dans d’autres villes.

    Peut-être y aura-t-il des espaces physiques comme celui dans lequel nous sommes, mais nous pensons que les activités et projets que nous menons ici devraient aussi être accueillis dans les bibliothèques, car les bibliothèques sont les espaces municipaux les plus sous-utilisés dans notre société, tout en renfermant un grand potentiel sur la scène civique.

    Alors que nous travaillons à démanteler l’âge industriel et les structures économique et politique que celui-ci nous a apportées, le moyen de reconstruire de nouvelles structures au XXIème siècle passera par la collaboration, la communauté, et par des espaces séculaires qui favorisent les rencontres entre citoyens comme Civic Hall.

Google peut-il prédire le résultat des présidentielles de 2017 ? – Contrepoints

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  • Google Trends est un outil mis à disposition par Google pour connaître sur son moteur de recherches le volume de celles-ci entre aujourd’hui et n’importe quelle date du passé depuis la création de Google, ou presque. M’interrogeant assez souvent sur la question de savoir si un mauvais buzz est meilleur que l’absence de buzz tout court, je me suis amusé à regarder au cours des élections passées le volume de recherches générées par des candidats opposés, pour comparer si le candidat faisant le plus parler de lui — que ce soit en bien ou en mal — était in fine élu ou pas.

  • Les résultats que j’ai obtenus le sont sur une période permettant d’étudier les élections présidentielles de 2007 (Nicolas Sarkozy bat Ségolène Royal) et de 2012 (François Hollande bat Nicolas Sarkozy).Les résultats de Google Trends sont sans équivoque. On observe en 2007 que Nicolas Sarkozy est bien le candidat qui a généré le plus de recherches, et on constate que François Bayrou et Ségolène Royal se tiennent dans un mouchoir de poche derrière, ce qui reflète assez bien le premier tour de la présidentielle.En 2012, on constate bien que François Hollande a généré plus de recherches sur sa personne que Nicolas Sarkozy, ce qui correspond bien aux résultats de l’élection.Verdict : le candidat ayant le plus généré de recherches d’internautes en France au cours des deux dernières élections présidentielles a bien été le candidat élu.

 

Swiss Town Begins Accepting Bitcoin for Public Services – Bitcoin.com

The small town is already known for its fast growing fintech operations, even being called “Crypto Valley” by some, with 15 fintech-oriented companies being located there.  Apparently the town council has hopes Zug’s trend as a financial tech hub continues  — having embraced the new identity with this legislative move.

In a report by local publication StadZug, town mayor Dolfi Müller Stated:

« We want to express our openness to new technologies by expressing our own experiences (with bitcoin). We will invite Fintech companies in Zug to exchange ideas with the City Council. Our goal is to meet their needs for optimal development in our thriving economic environment. »

 

Partenariat pour un gouvernement ouvert : les collectivités et les citoyens invités à contribuer – Localtis

Suite au lancement de ce sommet le 20 avril dernier, le secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification a présenté une communication en conseil des ministres, ce 11 mai, sur le sujet. « Cet événement sera, ce qui est inédit en France, conçu avec les collectivités locales, les associations, les chercheurs, mais aussi les citoyens eux-mêmes », peut-on lire dans le compte rendu du conseil des ministres. Ouverte jusqu’au 20 juillet, une plateforme en ligne est destinée à permettre cette co-construction.

 

“Sadiq: transform London into a Civic Tech City” – NeswStatesMan Tech

Civic technology, a growing field led by social enterprises developing new digital tools, allows citizens to better connect with and hold to account those in power. However, from our own research, we see that current civic tech services are not achieving the reach or impact their developers had hoped for: indeed, they tend to be used by those already comfortable dealing with governmental agencies.

The new mayor has a timely opportunity to establish London as the civic tech hub for the world, allowing more people – including those from excluded and marginalised groups – to participate in the civic life of their city.

As noted by Will Perrin on Talk About Local, in his swearing-in speech Mayor Khan said ‘‘I am determined to lead the most transparent, engaged and accessible administration London has ever seen”. So what would this mean in practice?

Le Réveil, premier mouvement collaboratif en Afrique centrale, lance sa plateforme participative – Le Réveil Gabon

Une première en Afrique centrale. Le mouvement citoyen Le Réveil lance un appel aux forces vives de la Nation, sous forme d’une consultation démocratique. Une action qui s’est matérialisée par le lancement de sa plateforme le lundi 09 mai 2016, à Libreville, créant ainsi le premier mouvement collaboratif d’Afrique centrale.

Le Réveil entend, par cette action forte, innovante et inédite, offrir un espace de discussion à nos concitoyens. 7 axes majeurs, correspondant à 7 grandes thématiques ont été définis par l’équipe Le Réveil pour construire le Gabon de demain.

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A travers ces grandes lignes, les compatriotes pourront faire des propositions qui seront synthétisées dans un document appelé « Cahiers d’Espérances du Gabon ».

Le Réveil s’est fixé une mission de donner la parole aux Gabonais, réveiller le débat et l’enrichir de toutes les bonnes idées qu’ils proposeront. Pour ce faire, il ambitionne de fédérer les énergies au sein d’une même dynamique et d’initier une nouvelle forme d’expression démocratique.

 

Donnons un nom à notre région – Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées

  • La nouvelle région, issue de l’union de Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, lance une grande consultation sur son futur nom.
  • Qui peut participer ? Toute personne âgée de 15 ans minimum habitant dans la région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées ou ayant des attaches dans celle-ci.Donnons un nom consultation LRMP
  • Suite à cette consultation citoyenne, les élus régionaux adopteront en Assemblée plénière le 24 juin 2016, une résolution comportant l’avis au Gouvernement relatif à la fixation du nom définitif de la nouvelle région. Un décret en Conseil d’Etat devra valider ce nom avant le 1er octobre 2016.

Bienvenue dans une France qui bouillonne – Point d’aencrage

Nous vivons une période de rare ébullition démocratique. Des dizaines de bulles représentant autant d’initiatives et de collectifs s’agglutinent, s’entrechoquent, tentent parfois de fusionner, et cette agitation collective finit par surgir à la surface de l’écho médiatique. Rien qu’au mois d’avril, une pétition a réuni 100 000 personnes en une semaine pour que l’élection présidentielle reste ouverteaux candidatures citoyennes, #MaVoix a tiré au sort son premier candidat qui se présentera à l’élection législative partielle de Strasbourg fin mai, et 30 000 citoyens ont commencé à faire leur choix parmi plus de 70 candidats non affiliés à des partis sur l’application de laprimaire.org.

 

Technologie civique et activisme : quelle démocratie à l’ère d’internet ? – OuiShare

Cette démocratie a de nouveaux visages. Vous connaissiez peut-être Fluicity, La Primaire ou Voxe. Nous vous proposons aujourd’hui d’aller voir l’innovation civique telle qu’elle s’invente de l’autre coté de l’Atlantique et de revivre le OuiShare Fest 2015 à travers une intervention de Pia Mancini (Democracy OS) et un échange entre Alessandra Orofino (Meu Rio) et Jeremy Heimans (Avaaz.org), animé par Diana Filippova.

Pia Mancini est argentine. Elle a co-fondé le parti politique Partido de la Red et le logiciel open source Democracy OS pour réintégrer le citoyen dans le processus démocratique à l’heure d’Internet et du smartphone.

 

Élection : comment Voxe.org va révolutionner la présidentielle – LePoint

En plus d’exposer les programmes, nous allons mettre un système pour discuter directement avec les candidats. Actuellement, ce sont eux et les médias qui choisissent des thèmes qui sont débattus. Grâce à ce que nous mettrons en place, on pourra s’adresser directement aux politiques : je poste une question et je m’assure que mes amis soutiennent la démarche. S’ils sont 200 à « liker » mon message, le candidat s’adressera non seulement à eux, mais aussi à tous ceux qui font partie de leurs réseaux sociaux.