Chaque dimanche, retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.
Pour commencer et à ne pas rater, le très recommandable WATF dédié au citoyen augmenté. Extraits…
Voter : le SWIPE crucial
L’app mobile Voter souhaite rationaliser le processus d’éducation des électeurs en offrant à ses utilisateurs la possibilité d’accéder rapidement et efficacement à la position de chaque candidat. En réutilisant la mécanique du swipe « à la Tinder », Voter invite ses utilisateurs à répondre à un questionnaire sur de grandes problématiques politiques comme la légalisation du cannabis ou le port d’armes. En cas de doute ou afin d’en savoir plus, l’application permet d’approfondir chaque sujet. À la fin, le test détermine le candidat qui correspond le plus.
CitizInvestor : le kickstarter civique
S’inspirant du succès de plateformes collaboratives comme Kickstarter, Citizinvestor donne au crowdfunding une dimension civique à l’échelle locale : les utilisateurs peuvent investir dans des projets publics d’aménagement urbain, à court de financement et pourtant utiles à la communauté, afin qu’ils soient réalisés.
Le digital, moteur de l’empowerement du citoyen
Par exemple, celle de l’information, souvent incomplète ou à l’inverse surabondante, partisane ou encore complexe à appréhender selon la source. Qui plus est, dans un monde politique friand de la « petite phrase » ! Dur dans ces conditions de faire un choix totalement éclairé. Pour remédier à cela, beaucoup d’applications mobiles et de sites offrent compilations et décryptages des programmes politiques. L’app américaine Politomix propose un agrégateur d’informations, classées selon l’orientation politique (gauche/droite ou neutre) du média. Autre exemple, Questionnezvoscandidats.org et Questionnezvoselus.org permettent aux électeurs d’interroger directement les politiques. En recueillant et en rendant public ces échanges, ces deux sites français agissent pour plus de transparence.
La présidentielle de 2017 peut-elle être uberisée ? – par Benoit Raphael
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Il y a quelques années, AirBnB, c’était un site sympa pour partager son logement et se faire un peu d’argent de poche. Aujourd’hui, la petite start-up loue plus de chambres que le groupe Accor à lui tout seul. Un empire face au réseau. Et si on appliquait ce modèle à la politique en France ?
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Difficile d’y croire. La présidentielle est sans doute le modèle le plus fermé de la mécanique démocratique : un homme face au peuple, poussé par un parti, et par 500 signatures. Ça n’a jamais changé. Et toutes les voix disruptives qui ont tenté l’éloignement des partis n’ont réussi qu’à se séparer du tronc maternel pour retomber dans l’oubli.
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Depuis quelques mois cependant, au fil de mes rencontres, j’entends des gens très sérieux, journalistes de haut-vol, experts, personnalités de la société civile, dirent que, oui, peut-être, peut-être que le président qui sera élu en 2017 pourrait être un inconnu, ou en tout cas quelqu’un qui ne serait pas issu des partis traditionnels. Ça ne parait pas très sérieux. Mais quand des personnes très sérieuses le disent sans rire, ça fait un peu réfléchir.
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Avec tous ces gens, ces idées, ces accès à la connaissance et ces porte-voix interconnectés, rien n’a jamais été aussi moins sûr. Pour le meilleur, comme pour le pire. Alors pourquoi pas un président issu des réseaux sociaux ?
Why Civic Tech isn’t gold for governments – CivicHall
Mark Headd explores the challenges that render segments of the civic tech community virtually powerless to have real impact. In particular, he speaks about innovative and noble-minded projects ultimately failing because they find no support from the very governments they aim to help. His observations align well with what I have seen during my time in government, participating on the fringes of the movement for many years now.
Facebook peut-il anticiper les résultats d’une élection présidentielle ? – Influencia
- Quid de la France pour les présidentielles 2017, si le même vote était établi ? La réponse se trouve sur le site Elus 2.0 qui, chaque jour, publie les classements des élus politiques surFacebook et Twitter. Sur le premier réseau social mondial, s’il n’est pas encore officiellement candidat, c’est Nicolas Sarkozy qui serait élu. Au 8 février 2016, le patron de Les Républicains restait l’homme politique le plus suivi sur Facebook.
- Au second tour, l’ancien président l’emporterait devant Marine Le Pen, qui avec 939 761 suiveurs le talonne . Le locataire actuel de l’Elysée, François Hollande, arriverait troisième au premier tour (813 090) si, bien sûr, il était candidat à sa succession. Le reste du top 10 comporte beaucoup de surprises : Rama Yade est 6ème, Marion Maréchal-Le Pen 4ème, Christine Lagarde 10ème et la ministre démissionnaire, Christine Taubira, 8ème, juste derrière Najat Vallaud-Belkacem. Alain Juppé et François Fillon ne sont que 14 et 15èmes, loin derrièreJean-Luc Mélenchon, 5ème, mais devant le revenant, Jean-François Copé. Le premier écolo est Eva Joly, 24ème.
Civic Technologies : tools or Therapy ? – Dietmar Offenhuber
Jean Luc Godard initially wanted to call his film “Tarzan versus IBM” (ndlr. au lieu de AlphaVille). Which is an interesting coincidence because IBM has been the main driving force during the past 5 years behind the “smart city” solution, focused the idea of making the city more efficient by sensing, analyzing and managing all infrastructure services — water, electricity, mobility, invisible to the user. Now in 2015, this comprehensive approach to the smart city is pretty much a closed chapter. The “Smart City” is dead. I don’t say this as a provocation or because I don’t believe in it, but because apparently even IBM has given up on this project; perhaps having realized that cash-strapped cities are not the ideal customers for them.
Le phénomène Bernie Sanders ou le besoin urgent de primaires en France – par Geoffroy de DemocracyOS
Par-dessus le vieux clivage gauche/droite qui n’a pas complètement perdu de sa pertinence, s’est greffé un nouveau clivage entre vieux système politique et tentatives de renouvellement de la vie publique.
Espagne et Grèce ont pu renouveler leurs classes politiques sans s’appuyer uniquement sur les plus jeunes électeurs: un signal important au reste de l’Europe, où contrairement aux USA avec sa démographie dynamique, l’électorat moyen est âgé et le sera de plus en plus dans les années à venir.
Un chamboulement qui s’est produit à nos portes, mais qui n’a pas encore su être répliqué en France. Quelques mois plus tard, la percée de Bernie Sanders de l’autre côté de l’Atlantique fonctionne comme une piqûre de rappel que le chantier du renouvellement est crucial.
C’est tout pour cette semaine ! En attendant dimanche prochain, retrouvez toute l’actualité des technologies civiques sur Facebook, Linkedin, Twitter ou par mail.