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Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #26

24 octobre 2016 • By

Vous pouviez habituellement retrouver ici chaque dimanche les liens Civic Tech de la semaine : cette revue de liens a pris un peu de retard avec l’été, la rentrée, et un certain nombre d’autres mauvaises raisons… L’activité reprend cette semaine, voici donc les liens Civic Tech du de la semaine. 

Les liens CivicTech de la semaine Civic Tech

 

Egalité femmes-hommes: citoyen.ne.s, évaluez la loi ! – Mediapart

L’Assemblée Nationale a lancé une concertation en ligne afin d’évaluer la loi égalité réelle femmes-hommes de 2014. Pour faire en sorte que les centaines de contributions soient vraiment lues et évaluées par les député.e.s, le site Rapporteurs Citoyens propose un dispositif d’intelligence collective pour mettre les citoyen.ne.s au cœur du processus consultatif.

 

Présidentielle 2017: On a trouvé les atomes crochus entre Mélenchon et Macron – 20 Minutes 

Une plate-forme web participative comme base de travail : ils ne sont là aussi pas les seuls sur ce point. Mais les leaders d’En Marche et de la France insoumise misent particulièrement sur les « civic tech », les nouvelles technologies qui permettent de concerner les citoyens. Chez Mélenchon, cela donne un site sur lequel les quelque 130.000 sympathisants du mouvement ont pu contribuer à la rédaction des 357 mesures du candidat.

 

Primaire à droite: Quel candidat correspond le mieux à vos idées ? – 20 Minutes

C’est un outil inédit, simple et gratuit. A l’approche du scrutin de la primaire de la droite qui se déroulera les 20 et 27 novembre, 20 Minutes a développé avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po ( CEVIPOF) la Boussole présidentielle: une plateforme interactive qui vous permet tester vos convictions politiques en répondant à une quinzaine de questions (Faut-il maintenir l’ISF, restaurer un service militaire obligatoire ?….). Et ainsi de découvrir en fonction de vos réponses, lequel des programmes des sept candidats,  Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé, François Fillon ou encore Jean-Frédéric Poisson, correspond le plus à vos opinions.

 

CivicTech: Le débrief de Tech & co – 18/10 – Le Replay

Avec: Axel Dauchez, fondateur et président de Make.org. Léonore de Roquefeuil, présidente de Voxe.org. Thomas Lestavel, journaliste. Et Pascal Samama, journaliste de bfmbusiness.com.

 

La Civic Tech, nouveau créneau des entrepreneurs – Le Figaro 

La Civic Tech s’ancre en France. Mardi, un nouvel espace a ouvert à Paris pour accueillir les start-up qui se donnent pour mission d’améliorer la démocratie grâce à Internet et aux nouvelles technologies. Installé en plein cœur du IIe arrondissement, le Liberté Living-Lab avait été dévoilé en avril par la secrétaire d’État au Numérique, Axelle Lemaire. Les premières entreprises installées s’appellent HelloAsso, une plateforme de collecte de dons aux associations en ligne – elle a déjà récolté 27 millions d’euros -, ou encore Fluicity, un outil qui permet aux citoyens d’interagir avec leurs élus.

Code source d’Admission Post-Bac illisible : Axelle Lemaire répond aux critiques – Numerama

En plus d’avoir envoyé le code source d’Admission Post-Bac imprimé sur papier, le Ministère de l’Éducation Nationale semble avoir également transmis un code illisible. Le gouvernement tente de tempérer les critiques par la voix d’Axelle Lemaire.

La secrétaire d’État au numérique et à l’innovation, Axelle Lemaire, a tenté de tempérer les critiques qui fusent à l’égard du code source d’Admission Post-Bac. Celui-ci a été dévoilé par l’Éducation Nationale, qui forcée de le faire, a transmis le code imprimé sur du papier.

 

Et si la démocratie était une question de bit ? – Rue89 / L’Obs

Car nos institutions ont pour la plupart été conçues dans un temps où les canaux de communication avaient un débit beaucoup plus faible : au XVIIIIe siècle, il était difficilement envisageable d’organiser des élections plus d’une fois par an, pour des raisons tout à fait pratiques de temps de circulation de l’information.

Or avec un débit si faible, ce qui guette, c’est la compression, compression du message politique, et compression de l’avis du citoyen. On ne s’exprime que rarement, sur des grands sujets dont les enjeux sont résumés, dans un écosystème politique simplifié.

Ce qui était supportable dans un temps où l’information se diffusait en petite quantité et à cheval, cesse de l’être quand de grandes quantités d’informations se déplacent à la vitesse de la lumière, et dans les deux sens, du haut vers le bas, mais surtout, du bas vers le haut.

Les 20 outils de civic tech à avoir dans sa boite à outils citoyenne – ConsoGlobe 

Vous avez certainement déjà entendu parler de la ‘civic tech’. Pas encore ? Comme son nom l’indique, il s’agit de l’ensemble des technologies destinées à soutenir les citoyens en tant que citoyens : soit pour mieux prendre part à la décision publique, soit pour s’engager plus facilement. Voici la sélection consoGlobe.com.

Cartographie civic tech en France - CIVICTECH

À l’aide Citoyens ! – Les Echos

Il appartient en effet à l’État d’organiser les instances et de forger les instruments pour un meilleur vivre ensemble. Oui il faut un citoyen acteur à tous les niveaux. Cela dit, il faut aussi que ce citoyen soit en capacité de comprendre la complexité et de disposer d’institutions prêtes à l’accueillir.

Cela revient en fait à essayer de définir ce qu’est la bonne gouvernance. Après de longues réflexions et comparaisons, il semble que ce soit, en France, réussir à gérer les différences et la complexité pour harmoniser les multiples intérêts qui cohabitent sur le territoire. De cette harmonie naitra, en résultante, une capacité à agir ensemble pour le bien commun.

 

La démocratie participative face à ses obstacles : le cas des conseils citoyens – AgoraVox

Moins de deux ans après l’élection de François Hollande, la politique de la ville connaissait une réforme substantielle avec la loi n° 2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine. Avec ce texte, plusieurs objectifs étaient poursuivis par le Gouvernement et la majorité parlementaire : repenser la géographie des quartiers prioritaires, redéfinir de nouveaux contrats de ville ou encore prévoir un autre plan de rénovation urbaine. Autre orientation poursuivie, le développement de la démocratie participative au sein de chaque territoire de la politique de la ville via la mise en place des conseils citoyens.


Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #25

25 août 2016 • By

Vous pouvez habituellement retrouver ici chaque dimanche les liens Civic Tech de la semaine : cette revue de liens a pris un peu de retard avec l’été et les vacances…  Voici donc les liens Civic Tech du mois d’aout 😉

Les liens civic tech du mois d'aout - civictech

 

Le « liberté living lab », nouveau lieu de la Civic Tech – Contrepoints 

Pas d’élitisme ou d’entre soi : des adolescents et de jeunes publics scolaires sont associés dans ce lieu de travail qui veut laisser une vraie place à la jeunesse : ils représentent 10% des résidents. Leurs regards neufs et leurs observations sont des atouts précieux pour les startups de l’Edutech. Un fablab est d’ailleurs réservé aux  jeunes publics. La question du bien commun intéresse les startups, mais aussi les administrations et l’Etat.

Les membres du lab ont entamé des discussions avec Axelle Lemaire afin de les intégrer au projet. « Il faut sortir des stéréotypes sur les équipes de l’État. Il y a des gens absolument incroyables. Mais comme les grandes entreprises, ils sont confrontés à des problématiques de transformation monstrueuse. Ne pas vouloir travailler avec l’État ou avec les acteurs publics c’est se priver d’une puissance d’action incroyable », affirme Jérôme Richez, qui souhaiterait que des représentants de l’État intègrent le comité de pilotage du projet.

 

LaPrimaire.org : 16 candidats citoyens pour changer la donne en 2017 – Medium 

Le 14 juillet dernier à minuit s’est conclue la phase de qualification à LaPrimaire.org. Pour pouvoir se qualifier, chaque citoyen a dû prouver sa capacité à rassembler au minimum 500 soutiens autour de son projet.

En tout, ce sont 16 citoyens candidats qui se sont qualifiés pour participer à LaPrimaire.org et 5 citoyens ont été plébiscités pour se porter officiellement candidats.

La « civic tech » sauvera-t-elle le politique ? – Le Monde

La République de la prochaine décennie sera-t-elle numérique ? La « civic tech » va-t-elle progressivement envahir la sphère du politique ? En bon français, le terme recouvre tout outil ou processus numérique utilisable par les citoyens pour influer sur la scène publique. A l’heure où les institutions et les élus ne cessent de perdre en crédibilité, d’aucuns placent de grands espoirs dans cette « technologie civique ». Elle pourrait, affirment-ils, élargir considérablement le nombre de participants à la décision publique, tant à l’échelle locale que nationale. En mettant en réseau un grand nombre de citoyens, Internet permettrait tout à la fois de les informer, de les faire dialoguer ensemble et de donner leur avis, bref, de faire émerger une intelligence collective assurant à son tour une meilleure participation citoyenne aux instances démocratiques.

Pour éviter l’ubérisation de la démocratie représentative, nos députés ont une idée – L’usine digitale

Elle est passée inaperçue dans le brouhaha de la Loi travail, mais la proposition de loi organique déposé par une cinquantaine de députés  le 20 avril 2016, mérite qu’on y revienne. Courte, claire, ses trois articles visent à généraliser la consultation publique en ligne, par l’internet, sur les textes de loi avant leur examen par le Parlement, comme ce fut le cas pour la Loi pour une république Numérique d’Axelle Lemaire.

Pour ces députés, si internet remet en cause  la démocratie représentative « en permettant aux citoyens internautes d’être récepteurs et émetteurs d’un nombre illimité d’informations et d’éléments d’expertise », il peut aussi être l’un des instruments d’une sortie de cette crise, en permettant aussi aux citoyens de participer activement à la préparation de la décision politique. Il pourrait même « contribuer à refonder la confiance envers les représentants », écrivent les députés dans le préambule du projet de Loi.

 

Primaire à droite : comment les candidats utilisent les réseaux sociaux – Le Parisien

C‘est devenu un outil incontournable. Certes, la campagne de la primaire à droite se mène encore sur le terrain, mais elle se joue aussi — et surtout — sur le Web. Tous les candidats sont sur Facebook, Twitter, Instagram ou LinkedIn. A l’image de leurs programmes, ces campagnes numériques se ressemblent, mais chacun des postulants cherche à marquer sa différence.

 

Crise politique brésilienne : une opportunité pour la civic tech ? Rio Innovation Games

Pour Alessandra Orofino et Miguel Lago, les fondateurs de Meu Rio, la plateforme participative immanquable sur la scène civic tech carioca, ces jeux ont généré un sentiment de gâchis : ils auraient dû permettre des transformations pour la ville, une culture de la responsabilité et de la transparence, mais les habitants n’ont pas été consultés et il n’y aura pour eux aucun héritage.

Depuis 2011, cette start-up veille à transformer la population carioca en un véritable contre-pouvoir. Frappés par le désengagement des jeunes générations suite à la défaite électorale municipale de Fernando Gabeira face à Eduardo Paes en 2008, Alessandra et Miguel avaient mis trois ans à trouver comment traduire les politiques publiques dans un langage compréhensible par toute la société. Leur site propose plusieurs moyens d’action qui vont de la mobilisation (des vidéos et infographies pour comprendre les politiques publiques, un blog pour analyser la ville au quotidien) à l’impact direct (des pétitions de grande ampleur qui permettent de garder un oeil sur la ville).

 

‘Sim City’ à la parisienne : dessinez vous-même le prochain grand parc de Paris – TimeOut

Après ‘Pokémon Go’, voici peut-être le nouveau jeu qui va emballer la capitale : une sorte de ‘Sim City’ organisé par la mairie de Paris, où vous pouvez dessiner le prochain grand parc de la ville ! Pas folle, Anne Hidalgo a compris qu’associer les Parisiens à la politique de la ville était le meilleur moyen de désamorcer les critiques. Ceux qui se souviennent du jeu développé par Maxis prendront donc un malin plaisir à se prendre pour Dieu ou la maire de Paris (au choix), en construisant ce futur espace vert de 6,5 hectares intitulé « Chapelle Charbon ». Situé dans le 18e arrondissement, le parc ouvrira en deux étapes entre 2020 et 2023 dans le cadre du projet d’aménagement Paris Nord-Est.

 

Noter plutôt que voter – Le Monde

« Un certain nombre d’électeurs ressentent un sentiment d’exaspération face au mode de scrutin en vigueur, mais il reste à trouver la bonne alternative », avance Antoinette ­Baujard, maître de conférences en sciences économiques à l’université Jean-Monnet de Saint-Etienne.

Avec une poignée de chercheurs, elle étudie un autre modèle : le vote par notes ou par approbation. Son principe ? « L’électeur note chacun des candidats. Dans le cas du vote par approbation, il met 0 ou 1. Le vote par notes, lui, peut inclure une évaluation négative, ou encore proposer un classement allant de 0 à 2 ou de 0 à 20 », détaille l’universitaire. Plutôt que de se prononcer en faveur d’un candidat unique sans évaluer ses concurrents, il s’agit de classer chaque candidat sur une échelle de valeur prédéfinie. Le gagnant est celui qui obtient le score le plus élevé.

 

Le mouvement « Civic Tech » : être citoyen à l’ère du numérique – Pratique

Au-delà de l’effet d’annonce, jusqu’où ces outils peuvent-ils renouveler le dialogue démocratique local ? Un élément avec lequel les municipalités doivent composer aujourd’hui, c’est la « ségrégation numérique ». Autrement dit : l’inégalité d’accès aux outils numériques. Les plateformes de consultation publique visent essentiellement un public de jeunes actifs connectés qui s’intéressent à la vie de leur quartier, mais n’ont ni le temps ni l’envie de participer aux réunions municipales. Compte-tenu de la dynamique du mouvement et de l’intérêt croissant des municipalités, la démocratie 2.0 devrait certainement progressivement élargir ses rangs.

 

L’inclusion numérique, l’autre versant de la civic tech – Contrepoints 

Un possible risque de la civic tech est d’aggraver la fracture démocratique en n’attirant qu’un public restreint et ciblé (jeune, connecté et déjà intéressé par la vie politique). L’inclusion numérique, c’est-à-dire le fait d’inclure toute la population à la vie et aux outils numériques, est un terme qui revient de plus en plus pour désigner l’objectif d’ouverture qui est à la fois une nécessité et un enjeu pour les civic tech.

Plusieurs définitions de l’inclusion numérique existent, mais on peut y lier ces trois caractéristiques :

  • Connectivité : avoir accès à Internet

  • Compétences numériques : être capable de se servir des ordinateurs, smartphones et d’Internet

  • Accessibilité : les services doivent être conçus pour satisfaire les besoins des utilisateurs et en permettre l’accès et l’usage à tous.

 

Paris, j’aime votre civictech projets – Joe Mitchell

The French are precious about French. It’s fair enough. Gotta watch that creeping Anglicisation. Courriel, for example, is the officially designated French translation for email. 

So I’d imagined that they wouldn’t go in for ‘civic tech’ so much. But they love it! People instantly knew what I was on about — even folks not in the tech or civic sector. Vive la France.

And there’s a lot of civic tech going on. Paris’ civic tech scene is thriving — and represents only some of what is going on across France. Here’s what I learned, between scoffing baguettes and incredibly good fromage, and pottering around the Canal St Martin.

Civic Tech : la démocratie à l’heure du numérique – RSLN

La majorité des initiatives de la Civic Tech partent de 3 mots d’ordre : « transparence, responsabilité, participation ». Rien de plus normal donc que de voir apparaître des start-up et des plateformes souhaitant œuvrer à une vie politique plus transparente et plus inclusive.

Des acteurs comme nosdeputes.fr, ou lafabriquedelaloi.fr proposent ainsi à tous les citoyens de mieux comprendre et contrôler l’action publique. En offrant un suivi des débats parlementaires ou d’actions individuelles des élus, ils favorisent à la fois la transparence sur le processus… et la prise de responsabilité des députés pour leurs actions.

OpenSpending prône également la transparence, mais sur les dépenses publiques cette fois, en offrant aux citoyens le moyen de voir très précisément dans quoi sont dépensés les deniers publics. Présente dans 76 pays dont la France, cette plateforme issue de l’Open Knowledge Foundation travaille en partenariat avec des acteurs publics du monde entier, de la commune à l’Etat, afin de récupérer les données publiques et de les mettre en forme.

 

Engagements en faveur de l’Open Government : bilan mitigé pour la France – Next Inpact

Un an après avoir présenté ses engagements en faveur de l’Open Government, la France fait le bilan. Si certaines promesses ont rapidement été tenues, notamment sur la consultation des internautes lors de l’élaboration du projet de loi Numérique, la situation s’avère bien moins reluisante sur certains dossiers…

Comme tous les membres de l’Open Government Partnership (OGP), la France a dû procéder à un point d’étape, officialisé cette semaine par la publication d’un rapport (voir ici). Les pouvoirs publics se sont ainsi lancés il y a plusieurs mois dans un exercice d’auto-évaluation, en prenant soin de consulter la société civile – via Internet ou hors ligne, lors d’un « ministère ouvert » – conformément aux principes de l’organisation.

 

La France porte une vision et des propositions pour trouver l’équilibre entre l’ouverture des données et la protection de la vie privée – Atlantico

L’action publique semble aujourd’hui faire face à une équation impossible, entre réduction des moyens et multiplication des mécontentements. Les approches traditionnelles de la réforme sont mises en échec. A cette approche décliniste, L’Etat en mode start-up oppose une autre vision, celle d’une action publique réinventée, plus agile et collaborative, « augmentée » par l’innovation technologique et sociale. Extrait de « L’Etat en mode start up », de Thomas Cazenave et Yann Algan.

 

Vous avez demandé Barack Obama sur Facebook Messenger ? Ne quittez pas… – L’usine digitale

Hélas, il s’agit plus d’une boite d’envoi basique que d’une interface de conversation virtuelle : le robot, à ce stade, n’est pas capable d’analyser la discussion et d’apporter des réponses, même simples. Mais l’ouverture de ce canal de communication illustre la volonté de la Maison Blanche d’être présent sur tous les supports.

 

La boîte à outils du gouvernement ouvert – OGP Summit

La France accueillera le Sommet Mondial du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert à Paris les 7, 8 et 9 décembre 2016.

Comme annoncé lors de l’événement collaboratif du 20 avril dernier, le programme prévisionnel du Sommet inclut un hackathon sur le thème des civic techs et de la mise en œuvre concrète des principes et engagements du gouvernement ouvert. L’objectif est de présenter et de mettre à disposition de tous les membres du Partenariat une première version d’une “boîte à outils” de l’open gov. 

Portails d’open data, plateformes de consultation citoyenne, outils de suivi et d’élaboration collaborative de la loi, forums, civic techs, plateformes en ligne d’évaluation des plans d’action nationauxIl existe en effet de nombreux logiciels et services numériques à travers le monde, développés et utilisés par les administrations ou par la société civile, qui pourraient être référencés, partagés et réutilisés.

Cette « boîte à outils », qui sera agrémentée de cas d’usages et de critères techniques permettant de se repérer dans les solutions disponibles, visera ainsi à la fois à faciliter la mise en œuvre des engagements pris par les gouvernements dans le cadre de leurs plans d’action nationaux, et à favoriser le partage de ressources et d’expériences et les coopérations entre membres du Partenariat.

Jusqu’à décembre, des sprints de contribution permettront à des agents de l’administration, des représentants de la société civile, des entreprises, des start-ups et des membres de la communauté civic tech de co-construire cette « boîte à outils ». Le lancement de la plateforme aura lieu lors de la clôture du hackathon du Sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert, les 8 et 9 décembre 2016.

 


Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #24

18 juillet 2016 • By

Vous pouvez habituellement retrouver ici chaque dimanche les liens Civic Tech de la semaine : tout ça a pris un peu de tard avec une actualité professionnelle assez chargée et peut être aussi suite à l’arrivée des beaux jours 😉

Voici donc les liens des trois dernières semaines. Le rythme de publication sur ce blog sera probablement perturbé jusqu’en septembre. 

Les liens CivicTech de la semaine #24 CIvic Tech

 

« Civic Tech » : des applis pour doper la démocratie en ville – Le Monde 

Elles s’appellent Vooter, City2Gether, Fluicity, ou Neocity… Créées par de jeunes entrepreneurs, ces start-ups ont pour ambition de renouveler la vie démocratique locale. Alors que 40 % des citoyens se détournent des urnes aux élections municipales, elles veulent les inciter à donner leur avis, alerter sur d’éventuels dysfonctionnements des services publics ou proposer des pistes d’améliorations pour leur ville. « La vie politique a besoin d’outils de retour citoyen et de décision pour les élus », estime Stéphane Béquin, co-créateur de Vooter, lancée en 2015 et actuellement testée par la municipalité de Bougival (Yvelines).

 

200 candidats, 50 000 électeurs : LaPrimaire.org poursuit sa route vers 2017 – We Demain

Si les fondateurs de LaPrimaire.org aspirent à renouveler la classe dirigeante, leur plateforme tend à reproduire certains des déséquilibres existants dans la politique en France. Les hommes restent surreprésentés avec plus de 160 candidats, pour seulement une quinzaine de candidates. À noter également, une forte concentration de candidatures en région Île-de-France avec plus de 40 candidats. L’âge et les secteurs d’activité des candidats sont, en revanche, relativement variés, de même que leurs programmes.

Parmi ces candidats auto-déclarés, une dizaine sont déjà qualifiés pour la suite de la primaire. Avant le vote décisif en décembre, les finalistes devront débattre et ajuster leurs propositions avec les citoyens inscrits sur la plateforme. Une fois son candidat à la présidentielle désigné, LaPrimaire.org l’accompagnera pour recueillir les 500 parrainages, organiser sa campagne de financement et créer son parti politique. La route sera encore longue pour porter la voix de la société civile en 2017.

 

Politique : la révolution citoyenne qui vient – Contrepoints

Pour les Régions aussi il est probable que le passage aux 13 nouvelles entités favorisera ce mouvement vers l’apparition de nouveaux lieux de pouvoir : les présidents de région, s’ils gèrent bien, seront les nouveaux profils vers lesquels les citoyens se tourneront — car il les auront vus à l’œuvre — au détriment des chefs de partis, de leurs apparatchiks et des représentants de l’État central dont les rôles et pouvoirs perdraient en poids et en attrait. Alors s’imposera la redéfinition des pouvoirs du monarque qui se fait appeler « président de la république », en vue de diminuer dans la vie politique française, les effets de ce que Ghislaine Ottenheimer a dénoncé dans un récent livre Le poison présidentiel.

Difficile de dire aujourd’hui dans quelle mesure l’évolution esquissée ci-dessus influencera les modalités des élections de 2017, les profils des candidats, leurs programmes. Il sera intéressant d’observer la façon dont les électeurs prendront en compte ces opportunités de changement du paysage politique, exprimeront leurs souhaits y compris par d’éventuelles manifestations avant les élections à propos des différentes « primaires », puis le jour du vote… ou d’une abstention-frustration encore plus marquée.

 

Démocratie et citoyenneté: la France peut-elle s’inspirer du community organizing à l’américaine ? – Slate

Et cette forme de mobilisation de la société civile est originale à plusieurs titres. Contrairement aux autres mouvements sociaux spécialisés dans une cause (logement, sans-papiers…), le community organizing n’a pas de combat prédéfini mais ambitionne de formaliser et d’accompagner les revendications issues de la base.

Pour ce faire, les community organizers (organisateurs de communauté), sorte de syndicalistes de la société civile, identifient les revendications des habitants et les aident à décider lesquelles qui seront prioritaires. Ils ont aussi pour rôle de repérer et de former des leaders, susceptibles de s’impliquer et de mobiliser les troupes en vue d’une action. Les community organizers ne sont en aucun cas des porte-parole des habitants. D’ailleurs, leur règle d’or est de «ne jamais faire pour les autres ce qu’ils peuvent faire pour eux-mêmes».

Chaque campagne menée est autant une fin en soi qu’un moyen de retisser la société civile et de développer la capacité d’agir des citoyens. «Il s’agit de faire que les gens se rencontrent autour d’un projet commun, de recréer une vie de quartier, et de faire renaître la confiance entre les gens. En menant ces actions, les citoyens développent des compétences d’animation, de présentation et d’expression», explique Hélène Balazard, auteure d’une thèse sur le sujet.

 

[ #PDFFrance ] Le printemps de la CivicTech. 10 Juin 2016 – Storify

Dans le cadre de l’édition 2016 du Festival Futur en Seine, Pesonal Democracy Forum et la 27ème Région organisaient à la Gaîté Lyrique à Paris « Le printemps de la civictech », un rendez-vous avec la communauté des technologies civiques et politiques. Compte-rendu en tweets Plateau média.

 

La Bulgarie impose l’open source dans l’administration – Numerama

Pour cela, la Bulgarie a revu son texte de loi sur la gouvernance numérique, en ajoutant à l’article 58A des prérequis à respecter dans les cahiers des charges pour les commandes informatiques gouvernementales.

« Lorsque le sujet d’un contrat inclut le développement de programmes informatiques, ces programmes doivent suivre les critères des logiciels open source ; tous les copyrights et droits liés, leur code source, le design de leurs interfaces, et la base de données en lien avec la commande doivent, pour l’intérêt général, n’avoir aucune limitation d’usage, de modification ou de distribution ; et le développement du programme devra être réalisé dans le dépôt logiciel maintenu par l’agence ».

À cela s’ajoute la création d’un GitHub d’État afin d’héberger les projets du gouvernement.

 

La politisation de la question technologique, condition d’un nouveau contrat social – Le HuffPost

Face à un système en crise jusque dans ses structures les plus profondes, les objectifs d’un nouveau contrat social font consensus : des institutions tout à la fois motrices de l’innovation et vecteurs d’une solidarité inclusive, à même de lutter contre la montée des inégalités et le repli sur soi. Suffirait-il alors de numériser le contrat social ? Pas le moins du monde.

L’idée qu’il suffit d’introduire une dose de numérique dans le contrat existant sans toucher à ses fondements est erronée et dangereuse. Elle conduit à lester la technologie et l’entrepreneuriat de missions qu’ils ne sont pas en mesure de conduire seuls : création d’emplois, adaptation des acteurs traditionnels, croissance, redistribution de la valeur, création de nouveaux modèles socio-économiques, inclusion sociale. Ces missions, que les gouvernants ne sont plus capables de mener à bien, ne trouveront pas une solution magique à coup de baguette numérique. Elle requièrent au contraire la construction d’une vision politique totale qui ne se réduise pas à une fétichisation de la technologie et de la figure de l’entrepreneur.

 

La data et le politique : de la base de donnée aux réseaux sociaux, les technologies numériques ont-elles changé la donne ? – ZdNet

Des printemps arabes à Nuit Debout, en passant par la Manif Pour Tous, les technologies numériques suscitent de nouvelles formes d’engagement du citoyen dans l’action politique. Big data, bases de données, techniques de ciblages et utilisation intensive des réseaux sociaux ont également permis de renouveler des pratiques militantes traditionnelles comme le porte-à-porte, à l’instar des deux campagnes électorales américaines d’Obama en 2008 et 2012. Cette large utilisation des technologies numériques, jointe à leur développement accru soulèvent plusieurs enjeux. Des enjeux techniques : quelles bases de données sont utilisées (INSEE, bases de données de géo-marketing…) ? Comment les utiliser, quels croisements effectuer, quels outils mettre en œuvre ? Pour quelle utilisation : optimisation de l’action politique ? Optimisation des messages politiques afin de mieux ajuster le discours en fonction de micro-cibles électorales ? Des enjeux éthiques : la politique est-elle un marché de niches ? Jusqu’où la constitution et l’exploitation de ces données est-elle compatible avec les libertés publiques et notamment la garantie de la préservation de la vie privée ? Comment les citoyens peuvent-ils eux-mêmes s’approprier et contrôler l’usage qui est fait des données dans le marketing politique ? Des enjeux ethnologiques : jusqu’où internet et les bases de données comportementales ont modifié la politique et la démocratie ?

 


Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #17

16 mai 2016 • By

Chaque dimanche (et cette semaine, lundi pour cause de long week end), retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.

Les liens civictech de la semaine 17 civic tech

 

Open data : la Bretagne principal initiateur du futur référentiel national des données essentielles de marchés publics – Localtis

Organisé par le SGMAP en partenariat avec le conseil régional de Bretagne, l’association Breizh Small Business Act et le soutien de la French Tech de Rennes-Saint-Malo, le BarCamp était justement destiné à accélérer la diffusion de la démarche à l’échelle nationale.
Les participants – des collectivités territoriales bretonnes, des start up, des éditeurs de logiciels ou encore un groupement d’achat public – ont été pour cela invités à s’appuyer sur ce premier outil pivot et à en tester le format (disponible en version beta sur data.gouv) afin d’en faire un référentiel national. Il s’agissait en particulier de veiller à proposer des données homogènes et des analyses claires et pertinentes et de s’assurer de la simplicité de l’outil en explorant le point de vue de l’utilisateur. « L’utilisation d’un référentiel commun au niveau national doit garantir l’interopérabilité des données, encourager leur réutilisation ».

 

Projet de loi égalité, les citoyens auront leur mot à dire – La Croix

Le gouvernement n’a pas perdu tout espoir de retrouver grâce aux yeux des Français. Il ne veut, en tout cas, pas manquer une occasion de tenter de se faire apprécier.

Le dernier projet de loi du quinquennat, baptisé « égalité et citoyenneté », lui en fournit une. Jeudi 12 mai, Patrick Kanner, ministre de la ville, l’écologiste Emmanuelle Cosse, en charge du logement et Ericka Bareigts, secrétaire d’État à l’« égalité réelle », ont officiellement inauguré un site Internet où les internautes sont invités à donner leur avis sur ce texte.

Une méthode qui tranche avec celle adoptée pour réformer le Code du travail, alors que le gouvernement a fait appel au 49-3 pour imposer son texte. Patrick Kanner l’assure, la « volonté de dialogue » est là. Le gouvernement entend aussi souligner son adhésion à « l’Open Government Partnership » au niveau mondial, alors que la France doit assurer la présidence de ce mouvement collaboratif en 2016.

 

Civic Hall encourage l’innovation civique à New York – L’Atelier

  • Nous organisons chaque année la conférence Personal Democracy Forum – qui aura lieu les 9 et 10 juin 2016 à New York. Cet événement est unique car il rassemble différents secteurs/domaines/mondes qui n’ont pas pour habitude d’interagir : la politique, la technologie, le monde académique, la presse, l’entrepreneuriat social, les professionnels de la RSE (Responsabilité sociale de l’entreprise) etc.Après 12 années, l’événement a rencontré un tel succès, que les participants ont émis le souhait d’avoir un lieu pour se rassembler plus régulièrement. Civic Hall est donc un espace de travail communautaire et un lieu de rencontres qui oeuvre dans le domaine de la Civic Tech. Par Civic Tech, j’entends toute technologie conçue pour contribuer au bien public.

civichall civictech civic tech

 

  • Le procureur général de NYC nous a approché récemment, et nous a demandé de construire une application qui permettrait aux victimes de violence domestique d’avoir sur leur smartphone leur ordre de protection. L’ordre de protection est un document légal qui indique qu’une personne doit être protégée, de sorte que si un officier de police intervient lors d’une dispute conjugale, la victime peut prouver que le conjoint n’est pas autorisé à être près d’elle. Nous avons donc pensé que c’était une très bonne idée, mais que l’on pouvait aller bien plus loin. Nous avons rassemblé le bureau du procureur général, le bureau des violences domestiques de la mairie de NY, plusieurs organismes à but non lucratif, globalement tous les acteurs new-yorkais travaillant sur les problématiques liées aux violences domestiques. Et nous leur avons demandé « de quoi cette communauté a-t-elle besoin en termes de technologies ? »
    Peut-être une messagerie instantanée vers un conseiller spécialisé, peut-être un réseau de soutien. Nous avons donc commencé une collaboration avec 6 agences et 6 organismes à but non lucratif pour fournir des solutions technologiques en réponse au problème de violence domestique.

 

  • New York est la meilleure ville pour commencer mais notre idée à long terme n’est pas de n’avoir qu’un Civic Hall ici, nous espérons un jour en avoir plusieurs dans d’autres villes.

    Peut-être y aura-t-il des espaces physiques comme celui dans lequel nous sommes, mais nous pensons que les activités et projets que nous menons ici devraient aussi être accueillis dans les bibliothèques, car les bibliothèques sont les espaces municipaux les plus sous-utilisés dans notre société, tout en renfermant un grand potentiel sur la scène civique.

    Alors que nous travaillons à démanteler l’âge industriel et les structures économique et politique que celui-ci nous a apportées, le moyen de reconstruire de nouvelles structures au XXIème siècle passera par la collaboration, la communauté, et par des espaces séculaires qui favorisent les rencontres entre citoyens comme Civic Hall.

Google peut-il prédire le résultat des présidentielles de 2017 ? – Contrepoints

Googe prévoir résultats élections civic tech civictech techpol

  • Google Trends est un outil mis à disposition par Google pour connaître sur son moteur de recherches le volume de celles-ci entre aujourd’hui et n’importe quelle date du passé depuis la création de Google, ou presque. M’interrogeant assez souvent sur la question de savoir si un mauvais buzz est meilleur que l’absence de buzz tout court, je me suis amusé à regarder au cours des élections passées le volume de recherches générées par des candidats opposés, pour comparer si le candidat faisant le plus parler de lui — que ce soit en bien ou en mal — était in fine élu ou pas.

  • Les résultats que j’ai obtenus le sont sur une période permettant d’étudier les élections présidentielles de 2007 (Nicolas Sarkozy bat Ségolène Royal) et de 2012 (François Hollande bat Nicolas Sarkozy).Les résultats de Google Trends sont sans équivoque. On observe en 2007 que Nicolas Sarkozy est bien le candidat qui a généré le plus de recherches, et on constate que François Bayrou et Ségolène Royal se tiennent dans un mouchoir de poche derrière, ce qui reflète assez bien le premier tour de la présidentielle.En 2012, on constate bien que François Hollande a généré plus de recherches sur sa personne que Nicolas Sarkozy, ce qui correspond bien aux résultats de l’élection.Verdict : le candidat ayant le plus généré de recherches d’internautes en France au cours des deux dernières élections présidentielles a bien été le candidat élu.

 

Swiss Town Begins Accepting Bitcoin for Public Services – Bitcoin.com

The small town is already known for its fast growing fintech operations, even being called “Crypto Valley” by some, with 15 fintech-oriented companies being located there.  Apparently the town council has hopes Zug’s trend as a financial tech hub continues  — having embraced the new identity with this legislative move.

In a report by local publication StadZug, town mayor Dolfi Müller Stated:

« We want to express our openness to new technologies by expressing our own experiences (with bitcoin). We will invite Fintech companies in Zug to exchange ideas with the City Council. Our goal is to meet their needs for optimal development in our thriving economic environment. »

 

Partenariat pour un gouvernement ouvert : les collectivités et les citoyens invités à contribuer – Localtis

Suite au lancement de ce sommet le 20 avril dernier, le secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification a présenté une communication en conseil des ministres, ce 11 mai, sur le sujet. « Cet événement sera, ce qui est inédit en France, conçu avec les collectivités locales, les associations, les chercheurs, mais aussi les citoyens eux-mêmes », peut-on lire dans le compte rendu du conseil des ministres. Ouverte jusqu’au 20 juillet, une plateforme en ligne est destinée à permettre cette co-construction.

 

“Sadiq: transform London into a Civic Tech City” – NeswStatesMan Tech

Civic technology, a growing field led by social enterprises developing new digital tools, allows citizens to better connect with and hold to account those in power. However, from our own research, we see that current civic tech services are not achieving the reach or impact their developers had hoped for: indeed, they tend to be used by those already comfortable dealing with governmental agencies.

The new mayor has a timely opportunity to establish London as the civic tech hub for the world, allowing more people – including those from excluded and marginalised groups – to participate in the civic life of their city.

As noted by Will Perrin on Talk About Local, in his swearing-in speech Mayor Khan said ‘‘I am determined to lead the most transparent, engaged and accessible administration London has ever seen”. So what would this mean in practice?

Le Réveil, premier mouvement collaboratif en Afrique centrale, lance sa plateforme participative – Le Réveil Gabon

Une première en Afrique centrale. Le mouvement citoyen Le Réveil lance un appel aux forces vives de la Nation, sous forme d’une consultation démocratique. Une action qui s’est matérialisée par le lancement de sa plateforme le lundi 09 mai 2016, à Libreville, créant ainsi le premier mouvement collaboratif d’Afrique centrale.

Le Réveil entend, par cette action forte, innovante et inédite, offrir un espace de discussion à nos concitoyens. 7 axes majeurs, correspondant à 7 grandes thématiques ont été définis par l’équipe Le Réveil pour construire le Gabon de demain.

Le reveil civictech gabon civic tech

A travers ces grandes lignes, les compatriotes pourront faire des propositions qui seront synthétisées dans un document appelé « Cahiers d’Espérances du Gabon ».

Le Réveil s’est fixé une mission de donner la parole aux Gabonais, réveiller le débat et l’enrichir de toutes les bonnes idées qu’ils proposeront. Pour ce faire, il ambitionne de fédérer les énergies au sein d’une même dynamique et d’initier une nouvelle forme d’expression démocratique.

 

Donnons un nom à notre région – Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées

  • La nouvelle région, issue de l’union de Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, lance une grande consultation sur son futur nom.
  • Qui peut participer ? Toute personne âgée de 15 ans minimum habitant dans la région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées ou ayant des attaches dans celle-ci.Donnons un nom consultation LRMP
  • Suite à cette consultation citoyenne, les élus régionaux adopteront en Assemblée plénière le 24 juin 2016, une résolution comportant l’avis au Gouvernement relatif à la fixation du nom définitif de la nouvelle région. Un décret en Conseil d’Etat devra valider ce nom avant le 1er octobre 2016.

Bienvenue dans une France qui bouillonne – Point d’aencrage

Nous vivons une période de rare ébullition démocratique. Des dizaines de bulles représentant autant d’initiatives et de collectifs s’agglutinent, s’entrechoquent, tentent parfois de fusionner, et cette agitation collective finit par surgir à la surface de l’écho médiatique. Rien qu’au mois d’avril, une pétition a réuni 100 000 personnes en une semaine pour que l’élection présidentielle reste ouverteaux candidatures citoyennes, #MaVoix a tiré au sort son premier candidat qui se présentera à l’élection législative partielle de Strasbourg fin mai, et 30 000 citoyens ont commencé à faire leur choix parmi plus de 70 candidats non affiliés à des partis sur l’application de laprimaire.org.

 

Technologie civique et activisme : quelle démocratie à l’ère d’internet ? – OuiShare

Cette démocratie a de nouveaux visages. Vous connaissiez peut-être Fluicity, La Primaire ou Voxe. Nous vous proposons aujourd’hui d’aller voir l’innovation civique telle qu’elle s’invente de l’autre coté de l’Atlantique et de revivre le OuiShare Fest 2015 à travers une intervention de Pia Mancini (Democracy OS) et un échange entre Alessandra Orofino (Meu Rio) et Jeremy Heimans (Avaaz.org), animé par Diana Filippova.

Pia Mancini est argentine. Elle a co-fondé le parti politique Partido de la Red et le logiciel open source Democracy OS pour réintégrer le citoyen dans le processus démocratique à l’heure d’Internet et du smartphone.

 

Élection : comment Voxe.org va révolutionner la présidentielle – LePoint

En plus d’exposer les programmes, nous allons mettre un système pour discuter directement avec les candidats. Actuellement, ce sont eux et les médias qui choisissent des thèmes qui sont débattus. Grâce à ce que nous mettrons en place, on pourra s’adresser directement aux politiques : je poste une question et je m’assure que mes amis soutiennent la démarche. S’ils sont 200 à « liker » mon message, le candidat s’adressera non seulement à eux, mais aussi à tous ceux qui font partie de leurs réseaux sociaux.

 

 


Ils font la Civic Tech

DigitaleBox veut ouvrir l’activisme digital au plus grand nombre

28 avril 2016 • By

On parle de plus en plus des outils de mobilisation et d’organisations de communautés pour les campagnes politiques en ligne et notamment de Nation Builder qui est utilisé par Alain Juppé, Jean-Luc Mélenchon ou Nathalie Kosciusko-Morizet. Il existe également un outil français, moins connu : DigitaleBox. Découvrez l’interview de son fondateur, Vincent Moncenis.

Logo DigitaleBox

En quoi DigitaleBox peut-il être utile aux politiques, aux institutions et aux citoyens ?

Notre mission est de démocratiser les systèmes d’organisation de communautés, de donner accès à la technologie au plus grand nombre, qu’il s’agisse d’une ONG, d’un candidat à une élection locale, d’une entreprise ou d’une administration, indifféremment de leurs budgets de campagne.
DigitaleBox est, avant tout, un outil de mobilisation : il va permettre à un élu de communiquer sur son action politique sur le terrain et en assemblée tout au long de son mandat, mais aussi pendant la campagne électorale.

La plateforme devient la base de données du site, des réseaux sociaux de l’utilisateur et de ses bénévoles sur le terrain, chaque nouveau contact est synchronisé automatiquement dans la base de données.
Notre solution est différente de ses concurrents américains car elle a été construite pour le cadre français d’un point de vue culturel mais aussi du point de vue de la gestion des données. Toutes les données de nos utilisateurs sont hébergées en France. Nous suivons au plus près les recommandations de la CNIL et avons été audité récemment. La puissance publique suit ces évolutions de très près.

L’autre différence majeure est que nous n’imposons pas un format de site web, les clients sont libres de développer sur la plateforme (CMS) de leur choix.
Nous avons estimé que DigitaleBox ne présenterait pas de valeur ajoutée et ne serait qu’une charge financière inutile pour les utilisateurs sans cette ouverture : wordpress héberge 30% du web mondial, les plugins de référencement y sont gratuits, les templates aussi ou très peu cher, un client peut donc créer son site web lui-même pour un usage simple ou le faire réaliser par une agence de son choix.
DigitaleBox permet de mobiliser les citoyens sur un sujet d’actualité ou un enjeu électoral, un activisme digital désormais accessible à tous : associations, groupes de citoyens, candidat indépendant, ou élus sont libres de s’emparer de cet outil de nouvelle génération.

Pour les institutions, l’enjeu n’est pas électoral, la version « entreprises et administrations » de DigitaleBox leur permet de communiquer avec les administrés dans le cadre de leur mission de communication publique. Les institutions et collectivités sont elles aussi détentrices d’un grand nombre de données pas toujours utilisées, il s’agit là d’un nouveau champ d’exploration pour les acteurs de la communication publique, pour toujours mieux informer les citoyens sur les services publics.

Quelles données sont collectées par votre plateforme de stratégie électorale et comment peuvent-elles être exploitées ?

DigitaleBox devient la base de données du site web, des réseaux sociaux et des militants d’un utilisateur, toutes ces données sont donc synchronisées automatiquement dans sa base. Ils peuvent également y ajouter des fichiers déjà en leur possession ainsi que les listes électorales.
L’objectif est de reconstituer pour chaque contact, un profil le plus complet possible, en fonction des données disponibles au fil du temps, l’adresse, les comptes sociaux, les centres d’intérêts.

Les utilisateurs sont propriétaires de leurs données qu’ils peuvent exporter en totalité quand bon leur semble ou écraser complètement si ils suppriment leur compte. Nous avons à cœur de diffuser des bonnes pratiques à nos utilisateurs et travaillons dans ce sens avec la CNIL pour que nos utilisateurs soient le mieux informe possible.

Comment des associations ou des entreprises peuvent-elles utiliser votre logiciel de gestion des réseaux sociaux et d’organisation de communautés ?

DigitaleBox représente une opportunité de transformation majeure pour les associations ! Très longtemps, elles ont été tenues à l’écart de l’innovation pour des raisons financières : seules les associations les mieux financées avaient accès à ces outils innovants.
Digitaliser la collecte du don, identifier une nouvelle génération de bénévoles et donateurs, les mobiliser pour mettre leurs causes sur le devant de la scène… Les enjeux sont nombreux pour elles !

Quant aux entreprises ayant investi les réseaux sociaux et adopté une stratégie digitale, elles doivent maintenant pouvoir capitaliser sur les efforts produits.  Aujourd’hui, nous leur proposons d’identifier de nouveaux contacts pertinents, ayant un centre d’intérêt commun avec l’univers de leurs marques. Il ne s’agit plus pour elles d’accumuler les likes et les followers en quantité industrielle sans distinction, il s’agit d’exploiter les données disponibles, de mieux connaitre une communauté de fans de leurs marques et produits.

 


Estimez-vous faire partie d’un mouvement, d’une communauté Civic Tech ? Quelles sont, selon vous, les perspectives de ce secteur en France et à l’international ?

Oui nous estimons faire partie de la communauté Civic Tech. Je vais même plus loin : DigitaleBox est une startup « CivicTech », cela est inscrit dans son ADN.
Le secteur de la CivicTech s’organise en France, il est déjà plus mature à l’étranger notamment aux Etats Unis où il s’appuie sur un éco-système complet, il ne manque aucun maillon de la chaîne : écoles, ingénieurs, créatifs, entrepreneurs, incubateurs, acteurs traditionnels en pleine transformation digitale ainsi que des business angels à l’image de Sean Parker (Facebook) ou des fonds d’investissement comme  Omydiard Network (eBay) qui réinvestissent leurs gains dans des startups américaines de la CivicTech.

L’Europe n’est pas en reste, au Royaume-Uni notamment, où les acteurs traditionnels tels que WPP (le Publicis anglais) ont investi dans les CivicTech. En France, les jeunes pousses s’organisent. Nous sommes dans une très bonne période, beaucoup d’initiatives apparaissent : l’installation du Lab Liberté en QG de la CivicTech française incarne cette dynamique.

Chez DigitaleBox nous aurons à cœur de participer à toutes les initiatives permettant de fédérer l’écosystème. Nous avons désormais notre média avec le blog CivicTech que vous avez lancé.

À quand une association de la CivicTech ? J’offre les statuts de l’association loi 1901 aux plus entreprenants. À bon entendeur !


Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #13

17 avril 2016 • By

Chaque dimanche, retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.

Les liens Civic Tech de la semaine 13 - CivicTech

Aujourd’hui (dimanche 17 avril 2016) à 19h : SoftPower dédié à la démocratie et au numérique avec Loïc Blondiaux, Athur Muller et Bobby Demri

 

 

Le Sommet mondial du Open Governement Partnership à Paris s’ouvre le 20 avril – EtaLab

La France prendra la présidence du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) en octobre 2016 pour un an.

A ce titre, elle accueillera en Décembre prochain le Sommet mondial du PGOà Paris, comme l’a annoncé le Président de la République lors de ses voeux au corps diplomatique le 21 janvier 2016.

Le Partenariat pour un gouvernement ouvert est une initiative multilatérale créée en 2011, qui rassemble aujourd’hui 69 pays membres autour des grands principes du gouvernement ouvert : transparence et intégrité de l’action publique, participation citoyenne et contribution du numérique à cette ouverture.

Parce que la collaboration entre gouvernements et société civile est au cœur de l’esprit du Partenariat pour un gouvernement ouvert, le programme du Sommet sera co-créé avec la société civile.

 

« Le jour 1, on décide et on fait. Le jour 2, on se demande si ça a marché » – Rue89

Depuis le début du mouvement #NuitDebout, les manifestants sont en quête des meilleurs outils informatiques qui leur permettront de s’organiser, de ne pas être surveillés, mais qui devront surtout être en accord avec les visions politiques des participants.

 

De 1791 à « Nuit debout », une brève histoire du mot « démocratie participative » – France Culture

« Nuit debout », avec ses ateliers constituants et autres formations à la prise de parole pour les femmes, signe-t-elle le renouveau de la participation politique ? A l’instar de celui d’Occupy Wall street à l’époque où il ne faisait pas complètement le plein mais racontait déjà quelque chose, le mouvement des places qui germe depuis le 31 mars dit la soif de démocratie autant que la soif de participation. Mais pas forcément le retour en force du concept de « démocratie participative » qui s’est galvaudé au fil des décennies.

Le politiste Loïc Blondiaux, qui étudie les enjeux de la participation et de la citoyenneté de longue date, souligne qu’il n’utilise même plus le terme…

Présidentielle 2017: Des mouvements citoyens lancent la «primaire des Français» – 20 Minutes

« Il y a la primaire des partis, de droite et de gauche, il y a désormais la primaire des Français, de tous les Français », s’exclame ce lundi Corinne Lepage, présidente du parti Cap21-LRC. Avec cinq autres mouvements citoyens (Nous citoyens, Génération Citoyens, Bleu-Blanc-Zèbre, La Transition, Pacte civique) l’ancienne ministre veut renouveler la politique.

A 13 mois de la présidentielle, ces formations souhaitent promouvoir un candidat issu de la société civile « pour donner de l’oxygène à la politique », souligne Jean-Baptiste de Foucauld, du « Pacte civique ».

La « civic tech » française se met en place autour d’un nouvel espace – Les Echos

Après la food tech, l’ad tech ou encore l’ed tech, voici… la « civic tech ». Le Liberté Living Lab a été officiellement inauguré ce jeudi, en présence de la secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle Lemaire. Cet immeuble de 1.600 mètres carrés, situé en plein coeur de Paris, doit symboliser l’émergence d’une nouvelle génération de start-up, d’ONG, d’associations, de chercheurs, de services publics ancrés dans le numérique. Le lieu sera complètement opérationnel en octobre et ouvrira alors sept jours sur sept, 24 heures sur 24. Il réunira des start-up, un Fab Lab, un atelier d’intelligence artificielle, organisera des événements ouverts au public…

Primaires partisanes contre primaires de la société civile : le combat des anciens et des modernes ! – Le HuffPost

La Vraie Primaire s’inscrit dans cette dynamique de renaissance démocratique. À l’appui de cette initiative d’un genre nouveau, les résultats du sondage Ifop pour Synopia du 15 mars 2016, qui annonce que deux français sur trois, toutes tendances politiques confondues, sont favorables à une primaire non partisane organisée par la société civile, qui ait pour ambition de faire émerger de nouveaux candidats pour la présidentielle de 2017. Autre originalité, la Vraie Primaire est le premier outil démocratique à proposer de voter pour ou contre les candidats (deux votes pour et un contre par tour de scrutin), ce qui permet à chacun de s’exprimer d’une façon plus complète, selon ses différentes sensibilités, affinités et refus.

Voyage dans l’univers des démocrates militants – MediaPart

Pendant l’année qui vient nous allons devoir supporter les râles hurlants de l’agonie du système représentatif. Le monde ancien se meurt, il est temps d’écouter le monde nouveau qui éclot…

En effet, pendant que le système médiatico politique fourbit ses armes pour nous saouler pendant les 12 prochains mois avec la présidentielle, il se crée en ce moment de nombreux mouvements qui souhaitent une rénovation profonde de notre système politique pour aller vers plus de démocratie. Il y a plusieurs galaxies dans cet univers des démocrates militants plus ou moins radicaux.

Joël de Rosnay : « Institutions et citoyens doivent co-créer » – Région Île-de-France

« La créativité est là, les ferments du changement sont là, le rôle des pouvoirs publics est d’amplifier le mouvement ! L’écoute tout d’abord : on n’écoute pas assez les gens qui innovent. Trop souvent les pouvoirs publics et les industriels considèrent que tout ce qui passe par le numérique est futile et superficiel. Aujourd’hui, on sait pourtant qu’Internet et les réseaux sociaux sont des sources essentielles d’information. Il faut donc leur faire confiance. C’est ainsi qu’on parvient à la reconnaissance de la légitimité des professionnels qui créent aujourd’hui des choses impensables il y a 10 ans, ce que les pouvoirs publics aujourd’hui doivent comprendre. »

 


Liens de la semaine

Les liens CivicTech de la semaine #8

6 mars 2016 • By

Chaque dimanche, retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.

Les liens CIvicTech de la semaine #8 - Civic tech

L’intelligence artificielle, chef d’orchestre de notre mémoire ? – L’Atelier

Fruit de la collaboration entre Civic Nation, une ONG américaine qui oeuvre dans le domaine de la « civic tech » et Huge, une agence de design, Up Next est un service d’envoi de messages textes pour aider les lycéens à se préparer à l’entrée à l’université. Up Next agit en effet comme un outil de rappel par le biais de notifications (rappel de la date d’envoi des candidatures pour une université ou encore de la date d’un forum étudiants par exemple). Ne cherchant pas à reproduire une figure autoritaire ou paternaliste, le service s’apparente plutôt à un assistant personnel virtuel.

Projet Arcadie, le Who’s Who parlementaire – Garçonne Magazine

  • Lorsque je travaillais en tant que collaboratrice, je devais rechercher beaucoup d’informations sur les parlementaires, et là, franchement, rien n’était simple : si tout existe à divers endroits, il fallait rechercher, vérifier, compiler et ça prenait non seulement un temps fou, mais c’était hyper pénible à tenir à jour. Une nouvelle commission, une nomination, un débat majeur et tout est à revoir !

  • Projet Arcadie est une base de données en ligne, accessible sur abonnement, où pour chaque sénateur ou député, tu vas non seulement retrouver les infos standards, mais surtout ce sur quoi il travaille, par exemple, dans quelles commissions, quels sujets ont sa faveur, quels sont ses mandats, sa profession … On dit également qui est dans son équipe.

#OpenDataDay – L’open data a désormais son forum – Etalab

Initialement lancé autour de la question des logiciels, ce forum a rapidement rassemblé une communauté de contributeurs venus de l’administration ou de la société civile : de nombreuses discussions se sont ouvertes sur le site autour de catégories telles que logiciel libre et secteur public, technologies ou encore ouverture des codes source… et ont pu se prolonger à l’occasion d’un premier atelier ouvert le 26 février 2016.

Paris veut embarquer ses élus et les agents de la Ville dans sa mutation participative – Le courrier des maires et des élus locaux

Equipée de nombreux outils de concertation et de co-construction de ses politiques locales, la Ville de Paris veut faire en sorte que ses élus et ses agents s’emparent de la démarche participative. La mairie vient de publier à cet effet un « Guide méthodologique de la participation à la Ville de Paris ».

Primaire à droite : guerre des contenus et réseaux sociaux ? – Laurent Dupin

Nul doute que cette élection 2017 sera donc encore plus buzzante et nourrie de nombreux nouveaux effectifs des jeunes partis, totalement à l’aise avec le fait et l’outil social media. Chaque candidat a vertu à se doter de son spin-doctor du web et du social media (j’y reviendrai dans une note spécifique). Mais cela ira aussi en frontal contre les prises de positions sociétales, comme celle récente sur le blocage de Twitter et Facebook. Ou même plus directement contre les propositions d’animation médiatique touchant la primaire, surtout quand elles émanent d’experts du sujet à droite comme Thierry Solère.

« Internet, un outil incontournable des mobilisations sociales et politiques » – La Croix

De même, pour la première fois, la réponse des politiques, en l’occurrence du gouvernement, est désincarnée. Ce n’est pas la ministre qui prend la parole sur Internet mais un objet : la loi elle-même qui, comme une personne physique, a son compte Twitter et répond à ses interlocuteurs. Incontestablement, on assiste à quelque chose d’inédit : pour la première fois, mobilisation et réponses gouvernementales sont numériques.


Ils font la Civic Tech

LaPrimaire.org : « Tout le monde ne peut pas devenir président mais le président peut venir de n’importe où »

27 février 2016 • By

L’association Democratech (qui a pour ambition de mettre la technologie au service de la démocratie) va ouvrir le mois prochain le site de primaires citoyennes LaPrimaire.org. Le projet ? Organiser une primaire ouverte sur Internet, organisée pour permettre aux Français de choisir les candidats qu’ils souhaitent voir se présenter à l’élection présidentielle de 2017.

Il y a fort à parier que Thibauld Favre et David Guez vont faire parler d’eux dans les semaines à venir : ils font la Civic Tech cette semaine.

Thibauld Fabre et David Guez - LaPrimaire.org

Vous proposez une primaire alternative pour 2017, ce quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’une primaire ouverte et démocratique dont la principale caractéristique est d’être organisée hors du contexte des partis politiques. C’est une primaire démocratique car tout le monde peut être candidat et ouverte car elle ne défend aucune idéologie ni aucun programme. C’est aux candidats d’amener leur vision, leur programme, leurs idées et les citoyens pourront interagir avec eux et, in fine, noter chacun des candidats.
L’objectif est de faire émerger un candidat et plus largement une équipe crédible qui puisse avoir toutes ses chances à la Présidentielle de 2017.
De part ses caractéristiques uniques, une telle primaire n’est organisable qu’en ligne, via une application web et mobile (découvrez une présentation en vidéo ci-après). En ce sens, LaPrimaire.org est fait totalement partie de cette catégorie de projets dits de « Civic Tech ».

 

 

Les partis politiques ne représentent donc plus le peuple ?

Ce qui est certain c’est qu’aujourd’hui l’observatoire de la confiance en politique montre que les partis sont l’organisation publique dont les français se défient le plus : 87% des français ne font pas confiance aux partis politiques, c’est énorme !
L’une des explications se trouve certainement dans la déconnexion des partis politiques avec le peuple : tous les adhérents de tous les partis politiques réunis représentent aujourd’hui largement moins de 1% des votants.

Tout le monde, ou n’importe qui, peut-il devenir président ? N’a-t-on pas besoin de compétences, d’une formation et de qualités exceptionnelles ?

Tout le monde ne peut pas devenir président mais le président peut venir de n’importe où. L’état du pays et de la société aujourd’hui, c’est le résultat de la gouvernance continue de « professionnels » de la politique censés avoir ces fameuses compétences et qualités exceptionnelles.
Le résultat est sans appel : ça ne marche pas ! A nous, citoyens, de sortir de ce modèle désormais obsolète et permettre l’émergence de nouveaux talents d’ou qu’ils viennent. C’est pour cela que nous avons créé LaPrimaire.org.

Concourir pour la présidence, cela demande beaucoup d’argent. Comment comptez-vous financer la campagne de votre poulain ?

LaPrimaire.org logo Par les citoyens ! L’essor d’internet, des réseaux sociaux et du crowdfunding permet aujourd’hui de mobiliser directement les citoyens pour défendre les projets auxquels ils croient. De plus, comparé à d’autres pays, la France bénéficie de lois de financement électorale assez strictes et de plafonds de dépenses « relativement » bas, ce qui fait qu’un candidat alternatif peut rapidement devenir compétitif. Le plus gros obstacle reste probablement l’accès et le temps de parole dans les médias de masse mais, si l’engouement derrière LaPrimaire.org continue, qui sait ce qui peut se passer. Tout est possible.

Un président, ce sont des idées, mais on n’échappe pas à l’importance capitale que représente sa personnalité dans le « déclencheur » du vote. Pensez-vous que les Français sont prêts à voter pour un hologramme ?

Tout à fait, quoiqu’on en dise, la personnalité du candidat joue un rôle important et c’est normal car, en tant que citoyen électeur on a besoin d’avoir la conviction que le candidat qu’on choisit sera capable de défendre et de mettre en place le programme et les idées qu’il défend. C’est pourquoi il est primordial que les candidats finalistes de LaPrimaire.org aillent à la rencontre des citoyens  et c’est pourquoi nous prévoyons un tour de France entre octobre et décembre 2016, pour organiser des rencontres et des débats avec les candidats dans toute la France.

Estimez-vous faire partie d’un mouvement, d’une communauté Civic Tech ? Quelles sont, selon vous, les perspectives de ce secteur en France et à l’international ?

Tout à fait, aujourd’hui de plus en plus d’entrepreneurs développent des outils de CivicTech, cette communauté est encore assez jeune en France donc on se connait quasiment tous. En revanche, même si le mouvement Civic Tech est encore jeune, nous pensons que le potentiel est énorme, notamment en France, ou une majorité de citoyen ont une conscience politique très forte, contrairement à beaucoup d’autres pays.

 

 

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