Chaque dimanche (et cette semaine, toujours plus à la bourre, le mardi), retrouvez les liens Civic Tech de la semaine.
Risque de déconnexion et de renforcer l’opposition citoyens/institutions – La Tribune
Enfin, de nombreux observateurs mettent en garde contre les « risques » des Civic Tech. Notamment celui de créer une nouvelle fracture en laissant hors de cette « révolution démocratique » les populations les plus précaires, moins connectées, ainsi que les non-technophiles. Ce qui est un peu le cas aujourd’hui.
« Au-delà du fait que de nombreuses Civic Tech se concentrent sur la forme plus que sur le fond – contrôler l’action des élus, comparer les programmes, mettre en place le vote électronique… -, beaucoup ont une vision naïve du citoyen parfait, prêt à s’impliquer et à donner de son temps pour comprendre la politique« , estime le sociologue Dominique Cardon.
Démocratie participative : à l’aube d’importantes élections, la Civic Tech se lève – Connexité
De la représentation à la participation. Du lien brisé à la reconnection du citoyen et du politique. A l’heure où la fracture entre gouvernants et gouvernés est de plus en plus apparente, la Civic Tech peut devenir le ciment d’un édifice démocratique plus juste, plus efficace et plus serein. En effet comme le site CivicTechno l’affirme, la Civic Tech a le potentiel “d’élargir massivement le nombre de participants à la décision publique (une réponse à l’abstention toujours plus grande), d’éclairer l’avis des citoyens, de co-construire des politiques publiques plus efficaces et d’accélérer le processus démocratique avec la technologie”.
Entretien avec Audrey Tang, figure de proue du hacking civique à Taïwan – Atelier des médias
Le contexte politique de Taïwan est fortement lié à l’intérêt que porte Audrey pour les questions de citoyenneté. Internet est né seulement trois ans après la fin de la loi martiale, qui donnait au président chinois le pouvoir de contrôler Taïwan et ainsi d’empêcher toute opposition de s’exprimer. Les premières élections taïwanaises au suffrage universel direct n’ont lieu qu’en 1996, avec l’élection de Lee Teng-Hui. En fait, à Taïwan, l’Internet est né en même temps que la démocratie. Pour Audrey, c’est cela qui fait toute la différence entre un digital native européen et un digital native taïwanais.
2017 : les Civic Tech à suivre pour la primaire et la présidentielle – La Tribune
Conséquences de la crise profonde du politique et de l’essor de la scène startup française, ces initiatives de citoyens engagés ou d’entrepreneurs en quête de sens entendent redonner du pouvoir aux citoyens. Casser la verticalité du rapport entre les élus et le peuple pour créer une démocratie 2.0, plus participative et éclairée. A l’approche de la primaire de la droite de novembre 2016, mais surtout des élections présidentielles et législatives de 2017, de nombreuses plateformes se sont renforcées ou ont vu le jour ces derniers mois. Et elles comptent bien peser sur le scrutin. Tour d’horizon.
#Mardigital : la soirée consacrée aux “Civic Tech” par Axelle Lemaire et Claude Bartolone – Le Drenche
6 start-up civiques ont été mises sous les feux des projecteurs : Voxe.org, la Fabrique de la Loi, Parlements et Citoyens, Tell my city, Belem et Fullmobs. Toutes plus inspirantes les unes que les autres, elles sont représentatives de la civic tech par leur dynamisme et les résultats concrets qu’elles ont déjà obtenus à grande échelle.
La soirée était animée par Jean Massiet, d’Accropolis, la chaîne Youtube dédiée à l’actualité politique et parlementaire française.
La Ministre Axelle Lemaire a également évoqué des pistes pour le futur des Civic tech : la question du statut juridique, certainement quelque part entre une entreprise et une association, la question du financement et du modèle économique, l’idée d’un lieu ouvert qui pourrait accueillir ce type d’initiatives, etc.
Au delà des thèmes abordés, passionnants, beaucoup de personnalités politiques et médiatiques ont été surprises de l’énergie dégagée par les acteurs de la Civic tech. C’est probablement une des caractéristiques de cet écosystème : les initiatives sont extrêmement complémentaires, et elles forment ensemble un tout cohérent.
“La révolution démocratique sera numérique ou ne sera pas“, disait Axelle Lemaire.